Opinion: Caserne de la Poya: une décennie de perdue
Quel sera l’avenir du site de la Poya en ville de Fribourg? C’est dès 2013, à l’annonce du départ de l’armée, que les autorités cantonales auraient dû commencer à y réfléchir, estime François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté.
![Cela fait déjà un an et demi que les soldats ont quitté la caserne. © Alain Wicht Cela fait déjà un an et demi que les soldats ont quitté la caserne. © Alain Wicht](/media/image/55/normal/Ajouter_un_titre_31_d7be5f46b3_2024_06_24_17_05_02.png)
François Mauron
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C’est long, dix ans. Mais cela peut aussi être très court, ou ressembler à ce temps immobile cher à l’écrivain Claude Mauriac. En novembre 2013, l’armée suisse présente son nouveau plan de stationnement. Entre autres annonces, elle fait savoir que la caserne de la Poya va être abandonnée d’ici à 2020 – une échéance finalement reportée à 2023. Charge est alors donnée à l’Etat (propriétaire des lieux) et à la ville de Fribourg d’imaginer le futur d’une zone de 46 000 m2 idéalement placée au sein de la capitale cantonale.
Depuis lors, plus rien, nada, silence radio. On a patiemment attendu que les soldats quittent la grande bâtisse militaire, qui a servi ensuite à abriter des demandeurs d’asile. Avant que le Service des bâtiments de l’Etat de Fribourg n