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France. Violences: la congrégation de Bétharram reconnaît sa responsabilité

La congrégation religieuse des pères de Bétharram, qui a longtemps dirigé l'établissement catholique du sud-ouest de la France au coeur d'une vaste affaire de violences physiques et viols, a reconnu mardi sa "responsabilité" dans une interview accordée à l'AFP.

D'anciens religieux et personnels laïcs de Notre-Dame-de-Bétharram sont visés par plus de 150 plaintes déposées par des anciens élèves pour violences physiques, agressions sexuelles et viols (archives).KEYSTONE/AP/Christophe Ena

ATS
AFP

ATS et AFP

Aujourd’hui à 07:22, mis à jour à 07:28

Temps de lecture : 1 min

S'exprimant au nom de ses pairs, le prêtre Laurent Bacho a assuré se sentir "responsable" face aux "souffrances de ces enfants (...) anéantis". Cette prise de parole était très attendue par de nombreuses victimes qui accusaient la congrégation de "mutisme" depuis le début de l'affaire.

La congrégation va lancer une commission d'enquête indépendante pour identifier "les causes" de ces "abus massifs". Cette commission, dont les membres doivent encore être définis, recueillera la parole des victimes "dans différents pays" où la congrégation a des établissements et "pourra étudier les archives". Elle devra permettre la mise en place d'outils pour éviter un nouvel "aveuglement", a expliqué Laurent Bacho.