Ukraine. Ukraine: le Premier ministre britannique prêt à envoyer des soldats
Le Premier ministre britannique Keir Starmer s'est dit dimanche prêt à envoyer des soldats en Ukraine si cela s'avérait nécessaire pour assurer la sécurité de la Grande-Bretagne et de l'Europe.
Partager
ATS et AFP
17 février 2025 à 01:30, mis à jour à 01:38
Le Royaume-Uni joue un rôle de premier plan en soutenant Kiev dans la guerre contre la Russie, ce qui "signifie également que nous sommes prêts et disposés à contribuer aux garanties de sécurité pour l'Ukraine en envoyant nos propres troupes sur le terrain si nécessaire", a écrit M. Starmer dans le quotidien Daily Telegraph.
"Je ne dis pas cela à la légère", a ajouté Keir Starmer, affirmant mesurer "la responsabilité qu'implique le fait de mettre potentiellement en danger" les hommes et femmes de l'armée britannique. Mais "aider à garantir la sécurité de l'Ukraine, c'est aider à garantir la sécurité de notre continent et la sécurité du pays".
M. Starmer a confirmé qu'il prendrait part à une réunion européenne à Paris pour faire face à l'"accélération" de l'administration américaine sur le dossier ukrainien et définir une réponse commune pour renforcer la sécurité du Vieux continent.
Il a également déclaré qu'il rencontrerait "dans les prochains jours" le président américain Donald Trump. Selon le chef du gouvernement britannique, le Royaume-Uni a "un rôle unique" à jouer pour assurer que l'Europe et les Etats-Unis travaillent étroitement ensemble.
"Le soutien américain restera primordial et la garantie de sécurité américaine est essentielle pour une paix durable parce que seuls les Etats-Unis peuvent dissuader (le président russe Vladimir) Poutine d'attaquer à nouveau", a souligné M. Starmer.
Outre le président français Emmanuel Macron, les chefs de gouvernement de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de l'Italie, de la Pologne, de l'Espagne, des Pays-Bas et du Danemark, ainsi que le président du Conseil européen, la présidente de la Commission européenne et le secrétaire général de l'Otan, sont attendus à cette réunion organisée à Paris à l'approche du troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février.