Il a été réélu mercredi pour quatre ans. Outre le renouvellement de leur direction, les délégués ont traité des plans d’économies de la Confédération, de la PA30 et des initiatives menaçant l’agriculture.
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ATS
Aujourd’hui à 11:15, mis à jour à 14:41
Anne Challandes, présidente de l’Union suisse des paysannes et des femmes rurales, et le conseiller national Alois Huber ont été réélus à la vice-présidence. S’y ajoute encore l’agriculteur neuchâtelois Damien Humbert-Droz comme nouveau représentant romand.
Le Comité a pour sa part connu deux changements. Marc Brodbeck, président de la Chambre bâloise d’agriculture, et Adrian Brügger, président d’AGRI Fribourg, ont été nouvellement élus, a indiqué l’USP dans un communiqué. Enfin, la Chambre suisse d’agriculture a connu seize rocades.
Réunis à l’occasion de leur assemblée annuelle, les délégués ont abordé les thèmes du moment, notamment la garantie des finances pour l’agriculture dans le cadre du budget 2025 de la Confédération et des enveloppes budgétaires 2026-2029. Pour l’USP, il n’est pas question de faire des économies sur le dos des familles paysannes.
En chiffres nominaux, le budget agricole est stable depuis plus de 25 ans. A l’inverse, les exigences posées aux agriculteurs pour obtenir les fonds que leur alloue la Confédération n’ont cessé d’augmenter. L’agriculture apporte donc sa contribution à l’équilibre des finances fédérales grâce à un budget stable, estime l’USP.
Concernant la Politique agricole à partir de 2030 (PA30), la faîtière agricole attend non seulement une prise en compte de toute la chaîne de création de valeur, mais aussi une simplification de la complexité des mesures et un allègement de la charge administrative à tous les niveaux.
Les délégués ont aussi abordé les prochaines initiatives populaires ayant un impact direct sur l’agriculture. Il s’agit notamment de celle pour la responsabilité environnementale et de celle sur l’alimentation qui demande notamment d’encourager les denrées végétales plutôt qu’animales. Le peuple se prononcera sur ces deux initiatives respectivement en 2025 et en 2026.
Le Conseil fédéral rejette l’initiative populaire contre le foie gras, sans contre-projet. Il propose toutefois que les produits issus du gavage soient soumis à une déclaration obligatoire.
