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Politique

Parlement. Les propos d'A. Glarner sur l'islam pas protégés par son immunité

Les propos du député UDC Andreas Glarner concernant l'islam sur les réseaux sociaux ne sont pas protégés par l'immunité face à la justice. Il n'est pas justifié de lui accorder un traitement de faveur, selon la commission compétente du National.

Le conseiller national Andreas Glarner ne verra pas ses propos sur l'islam protégés par l'immunité parlementaire, a estimé la commission compétente du National.KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

ATS

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Aujourd’hui à 19:07, mis à jour à 19:14

Temps de lecture : 1 min

La commission de l'immunité du Conseil national n'est pas entrée en matière sur la demande du Ministère public du canton de Berne de lever l'immunité afin de pouvoir mener une procédure pénale contre Andreas Glarner pour soupçon de discrimination et d'incitation à la haine. Elle a pris sa décision par 5 voix contre 4, indique lundi un communiqué des services du Parlement.

L'Argovien avait posté un message sur les réseaux sociaux accompagné du mot-dièse "#stoppislam". Pour la commission, les propos du conseiller national sont formulés de façon trop générale pour qu'il soit possible d'établir un lien avec certains objets parlementaires ou d'en déduire des mesures législatives concrètes. La commission des affaires juridiques du Conseil des Etats devra encore se prononcer.

Décision suspendue

La commission a suspendu sa décision concernant la demande de levée de l'immunité de deux autres conseillers nationaux UDC, le chef de groupe Thomas Aeschi (ZG) et Michael Graber (VS). M. Aeschi ainsi que son collègue de parti avaient été énergiquement repoussés par des argents armés de la police fédérale en marge de la visite du président du Parlement ukrainien. Les deux élus n'avaient pas voulu respecter un cordon de sécurité.

Par 6 voix contre 2 et une abstention, la commission préfère attendre un avis de la Délégation administrative du Parlement sur l'affaire.