Agriculteurs en colère. «Nous voulons qu’ils fassent partie de la solution et non pas du problème»
L’Office fédéral de l’agriculture a donné réponse aux revendications de la Révolte agricole suisse. En exclusivité pour La Liberté, son directeur Christian Hofer reconnaît des erreurs, mais assure que tout n’est pas de sa faute.
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18 avril 2024 à 17:30
Vus des champs, ce ne sont que de grands bâtiments gris, remplis de fonctionnaires déconnectés. Cette image colle aux bottes de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG), accusé de (presque) tous les maux. La Révolte agricole suisse, ce groupe d’agriculteurs en colère, lui en veut. Les contrôles excessifs? C’est l’OFAG. Les directives jugées absurdes? Encore l’OFAG. La complexité du système? Toujours l’OFAG. Attaqué, l’office nuance et se défend. Il vient d’adresser ses réponses aux revendications des agriculteurs. Son directeur Christian Hofer a choisi La Liberté pour livrer en primeur sa vison de la crise.