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Suisse

Les travaux d’Amherd

La pénible victoire en votation braque les projecteurs sur les défis qui se dressent devant l’armée


 Philippe Boeglin

Philippe Boeglin

29 septembre 2020 à 00:27

Réforme » Les votations sur les avions de combat génèrent bien des sueurs froides dans les rangs de l’armée. Si dimanche, le peuple a dit «oui» au crédit de six milliards pour acheter de nouveaux jets, il ne l’a fait que du bout des lèvres (moins de 9000 voix). De quoi remémorer la cinglante défaite de 2014, lorsque les votants avaient éjecté le jet suédois Gripen.

Première femme ministre de la Défense en Suisse, Viola Amherd a tremblé, mais fini par gagner. Elle se retrouve face à une série de défis touchant à la modernisation de l’armée et aux dossiers en cours, dont voici une petite sélection.

 

Le choix de l’avion de combat

 

Le minuscule «oui» du peuple dimanche ne clôt pas l’achat de nouveaux jets. La population ne s’est prononcée que sur le budget de six milliards de francs. Elle n’a pas eu son mot à dire sur le modèle d’avion. L’appareil sera choisi l’année prochaine par le Conseil fédéral, évidemment sur proposition de Viola Amherd. Quatre candidats se font concurrence: l’engin français Rafale du constructeur Dassault, l’européen Eurofighter d’Airbus, et les américains F/A-18 Super Hornet de Boeing et F-35 de Lockheed Martin.

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