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Suisse

Dégâts. Les cultures suisses ont particulièrement souffert des intempéries cette année. Analyse

Le réchauffement climatique et les conditions de plus en plus extrêmes d’une année à l’autre compliquent le travail des producteurs et empêchent des rendements linéaires.

Près d’un tiers des cultures de céréales a été perdu en 2024. Des importations sont nécessaires pour compenser les pertes.
Keystone

Thierry Jacolet

Thierry Jacolet

Aujourd’hui à 15:27

Temps de lecture : 4 min

Pluies, grêle, orage, neige… Les nuages ont tellement craché sur les terres agricoles du pays cette année que certaines cultures auraient pu être classées en zones sinistrées. «Les récoltes ont été difficiles», reconnaît Roland Stoll, directeur de l’entreprise maraîchère Stoll Frères, à Yverdon. «Celles de brocolis et de salades sont par exemple un désastre, avec près de 30% de pertes.» Le constat vaut aussi pour l’Union maraîchère suisse, dont il est vice-président. «Nos membres ont été très impactés, mais pas tous au même moment. On n’a jamais eu autant de demandes d’importations et de hausse des contingents d’importations de la part des producteurs de fruits et légumes.»