Logo

Suisse

Le Conseil fédéral veut des centrales à gaz en cas de crise

La réquisition des installations existantes se répercutera sur la facture d’électricité


 Maude Bonvin

Maude Bonvin

20 octobre 2022 à 04:01

Energie » Le Conseil fédéral a précisé hier sa stratégie face au risque de pénurie d’électricité. Au côté de la réserve hydraulique, il compte mettre en service des centrales à gaz, dès février 2023, en cas de crise grave. Il a lancé une consultation, jusqu’au 18 novembre.

Les centrales pourront fonctionner non seulement au gaz, mais aussi au mazout ou à l’hydrogène. Les coûts générés par ces installations seront supportés par les consommateurs d’électricité. Selon les estimations de l’administration fédérale, il faut s’attendre à une augmentation de 0,4 centime le kilowattheure pour ces centrales, contre une hausse d’un centime pour la réserve hydraulique.

40

francs, l’augmentation par année pour une famille de quatre

La ministre de l’Energie, Simonetta Sommaruga, a rappelé qu’une pénurie d’électricité coûterait encore plus cher aux ménages et aux entreprises. Pour une famille de quatre personnes, cela génère des dépenses supplémentaires de 40 francs par an.

La Confédération a déjà signé un contrat d’approvisionnement avec GE Gas Power à Birr (AG). Sa centrale à gaz sera disponible en cas de besoin. Coût de l’opération: 470 millions de francs. Le Conseil fédéral est à la recherche d’un 2e exploitant.

L’équivalent de Gösgen

Groupe E qui dispose d’une telle installation à Cornaux (NE), s’est dit prêt à collaborer. Les autres centrales à gaz se comptent sur les doigts de la main en Suisse. Il y a cinq ans, Romande Energie et EOS Holding ont renoncé à en construire une à Chavalon (VS), faute de rentabilité.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus