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Suisse

La Suisse a choisi son camp

Malgré la neutralité de la Suisse, le Conseil fédéral a décidé de la reprise pleine et entière des sanctions européennes. Le parlement, satisfait, condamne l’invasion russe en Ukraine. Seule l’UDC grince des dents


 Philippe Castella

Philippe Castella

28 février 2022 à 23:35

Temps de lecture : 1 min

Ukraine » Après bien des atermoiements, la Suisse s’aligne intégralement sur les sanctions européennes à l’encontre de la Russie. Ainsi en a décidé lundi le Conseil fédéral lors d’une séance extraordinaire consacrée à cette question.

Devant les médias, le président de la Confédération Ignazio Cassis a cherché à montrer la solennité du moment: «Septante-sept ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, nous sommes témoins d’une guerre sur notre continent.» Selon le ministre des Affaires étrangères, l’offensive russe est «inacceptable» tant du point de vue du droit international public que sur les plans politique et moral.

De fortes pressions

Autant d’éléments qui justifient à ses yeux la reprise pleine et entière par la Suisse des sanctions européennes, malgré son statut de neutralité. Durant le week-end, les pressions se sont accrues pour que le Conseil fédéral prenne une décision en ce sens, de la part de ses voisins européens, mais aussi de l’ensemble des partis suisses, à l’exception notoire de l’UDC.

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