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Suisse

Irène Kälin résiste au feu

A 35 ans, la Verte argovienne tient ferme la sonnette de présidente du Conseil national non sans faire quelques vagues


Pierre-André Sieber

Pierre-André Sieber

12 mai 2022 à 18:08

Temps de lecture : 1 min

Portrait » Dans le sas d’entrée du Palais fédéral, à l’évocation du nom d’Irène Kälin, l’image jaillit. «C’est la Verte qui est allée en Ukraine avant Ignazio Cassis!» La réponse de ce jeune adolescent alémanique en visite avec sa classe montre que la présidente du Conseil national ne laisse pas indifférent.

Du moins Outre-Sarine, car l’écologiste argovienne est moins connue en Suisse romande. «Irène Kälin est une personnalité marquante», confirme Christine Bulliard-Marbach (pdc/FR). «Comme présidente, elle est tout à fait à la hauteur et intervient souvent. Elle n’a pas manqué de courage en se rendant à Kiev où elle a surtout pris un risque pour sa sécurité personnelle». Toujours est-il que les critiques ont fusé dans la presse: «Une présidente du Conseil national ne devrait pas faire ça», «Martine en voyage ou Irène chez Zelensky». «Le voyage en Ukraine était trop roman photo, ce qui a malheureusement porté atteinte à une démarche politique justifiée», remarque le Conseiller aux Etats Carlo Sommaruga (PS/GE).

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