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Volleyball

Tout en main pour aller loin

Pour son dernier match de la saison régulière, Guin est allé battre Neuchâtel dans sa salle de la Riveraine

A la peine en début de rencontre, Bruna da Silva est montée en puissance pour être dominante dans le quatrième set.

 Patrick Biolley, Neuchâtel

Patrick Biolley, Neuchâtel

20 février 2023 à 02:01

Volleyball » Faire preuve de constance et d’abnégation. Telle est la recette singinoise pour battre le champion en titre et principal candidat à sa propre succession, Neuchâtel. C’est ce qu’ont réussi à faire les Power Cats, samedi, à la salle de la Riveraine. Trois semaines après une frustrante défaite contre ce même adversaire en quarts de finale de Coupe de Suisse, Guin tient donc sa revanche. Enfin, il faut savoir raison garder. Cette rencontre n’avait aucun enjeu, si ce n’est un léger avantage psychologique en cas de finale entre les deux meilleures équipes de la saison régulière, qui s’est donc conclue ce week-end.

Guin s’est imposé 3-1 samedi, donc, et a eu besoin de toute l’intensité disponible pour contrer les puissantes Neuchâteloises. Une pincée de sacrifice, un soupçon de préparation et une énorme dose de stabilité, vous mélangez le tout et retrouvez un champion en titre dans ses petits souliers. Tessa Grubbs, la diagonale neuchâteloise, s’est vite retrouvée seule à mener la barque du NUC, et ses 35 points n’ont pas suffi. Côté singinois, le danger est venu de partout, ce qui a permis à Sarina Wieland et ses coéquipières de trois fois revenir au score en quatre sets et l’emporter.

Manque de constance

«Le problème face à Neuchâtel est que ses attaquantes sont très fortes, explique Dario Bettello. Nous avons fait le choix de contrôler les autres et d’accepter les points de Grubbs. A voir le faible impact du reste de l’équipe, la mission a été bien accomplie.» Encore fallait-il que Guin sorte le grand jeu en défense. Là encore, cela a été un festival, avec une mention spéciale à la libera Noemi Portmann. «Je suis très content, sourit l’entraîneur. Les filles ont constamment cherché les solutions pour faire les points et mettre en difficulté Neuchâtel.» Et jamais les Singinoises n’ont baissé les bras face à la puissance de Tessa Grubbs ou des décisions arbitrales douteuses aux pires moments (lire ci-dessous).

Guin termine donc cette saison régulière à la deuxième place, mais à égalité de points avec Neuchâtel, la différence de sets gagnés faisant foi. Avec un peu plus de constance, les Power Cats auraient même pu rêver à mieux. «Cette saison a été dangereuse pour tout le monde, les équipes étaient tellement proches, rappelle Elena Steinemann. Terminer aussi haut dans la ligue est encore plus appréciable.» Et la capitaine d’analyser: «Oui, il y a eu un manque de stabilité. Non seulement collective, mais individuelle aussi. C’est donc appréciable d’avoir quatre ailières de haut niveau pour offrir des possibilités que les autres formations n’ont pas.»

D’abord Volero Zurich

Reste que les Singinoises n’ont que rarement réussi à enchaîner les grosses performances. «J’ai cependant adoré l’intensité que nous avons réussi à mettre, reprend Dario Bettello. Une semaine, nous avons des problèmes à la réception, nous trouvons la solution. La fois suivante, c’est le bloc, nous réglons le souci. Nous sommes performants dans tous les domaines. Plus nous avancions dans la saison, moins nous avions de points faibles.»

De bon augure pour les play-off, qui commenceront dimanche face à Volero Zurich. «Oui, nous avons tout en main pour faire un joli parcours, espère Elena Steinemann. Les équipes sont très proches, la moindre baisse de niveau sera fatale. Je trouve ça trop cool, ça va être très intense!» Ce qu’il faudra éviter, par contre, est l’excès de confiance. «Ce serait dommage de déjà penser trop loin. Oui, nous sommes conscients d’avoir les capacités d’aller au bout, mais face à Volero, cela a toujours été serré…» prévient Dario Bettello.

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