Logo

Sports motorisés

Jason Dupasquier. «Je peux briguer le podium»

Septième du GP d’Espagne, Jason Dupasquier a signé son meilleur résultat en Moto3


 Gilles Liard

Gilles Liard

3 mai 2021 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Motocyclisme » Step by step, comme on dit dans la Perfide Albion. De marche, Jason Dupasquier en a grimpé une nouvelle, hier, sur le sélectif tracé de Jerez de la Frontera. Septième du Grand Prix d’Espagne remporté par l’insatiable funambule espagnol Pedro Acosta, le Gruérien a signé le meilleur résultat de sa carrière en Moto3. Constant, il termine pour la quatrième fois dans les points en autant de sorties en 2021. «Un week-end superpositif», se réjouissait-il hier après-midi au bout du fil.

Quatorzième des qualifications, Jason Dupasquier a su faire preuve d’une patience obligée en course. Muni d’une gomme dure à l’arrière, il a dû doser la poignée des gaz dans les premières rondes, avant de pouvoir l’«essorer» en fin d’épreuve: «Je ne me suis pas énervé quand le groupe de tête s’est détaché. Je savais que j’avais le potentiel pour revenir.» Mission accomplie à la mi-course lorsqu’une meute de 15 loups affamés s’est groupée pour briguer la victoire.

Audace et expérience

Septième à trois rondes du drapeau à damier, Jason Dupasquier n’a pas failli, tentant de se faufiler aux avant-postes. Mais, pareille manœuvre exige audace et expérience. Le premier ingrédient, le Sorensois, bien que réfléchi, n’en manque pas. Quant à l’expérience, il en thésaurise dans sa besace course après course: «J’avais envie d’aller devant, de me montrer, mais je ne pouvais pas passer au freinage.» La faute à sa gomme médium à l’avant qui n’offrait plus l’adhérence optimale: «Peut-être aurais-je dû davantage fermer la porte à l’amorce des courbes? Cela dit, je n’avais plus suffisamment de grip dans les derniers kilomètres. Et j’ai dû composer avec ce handicap.»

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus