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Sports motorisés

Hamilton rêve d’égaler Fangio

Quadruple champion du monde, le pilote Mercedes brigue un 5e titre historique


22 mars 2018 à 02:01

Formule 1 »   Mercedes et son pilote fétiche Lewis Hamilton font encore figure de favoris pour la saison 2018 de formule 1, qui démarre ce week-end en Australie. Mais la concurrence, menée par Ferrari et Red Bull, espère pousser les Flèches d’argent dans leurs derniers retranchements.

Depuis l’apparition des moteurs hybrides en 2014, Mercedes a gagné le championnat des pilotes et celui des constructeurs chaque saison. Et même si la saison 2017 a vu les Ferrari menacer la marque allemande jusqu’à la sortie de l’été, le résultat final a été sans appel. Lors des essais d’avant-saison à Barcelone, les Mercedes n’ont pas été les plus rapides du plateau. Mais attention: Lewis Hamilton et Valtteri Bottas n’ont pas recherché la performance à tout prix, et ils n’ont jamais roulé avec les pneus hypertendres, au contraire des autres teams. Selon Hamilton, la nouvelle voiture ne semble pas souffrir des défauts présents sur sa devancière. Le pilote anglais, désormais quadruple champion du monde, en veut toujours davantage. Son objectif est de rejoindre le légendaire Juan Manuel Fangio au palmarès en décrochant un 5e titre. Il en a les moyens.

Bottas et Vettel

Qui seront ses principaux rivaux? A l’interne, Valtteri Bottas peut lui poser quelques problèmes s’il parvient à franchir un palier. Pour sa première saison chez Mercedes, le Finlandais n’a pas démérité en finissant 3e du championnat et en gagnant trois courses. Mais il a manqué de régularité et a été le plus souvent moins rapide qu’Hamilton.

Sebastian Vettel (Ferrari) devrait comme l’an passé être le principal contradicteur du Britannique. Le quadruple champion du monde allemand devra éviter les erreurs de jugement qui ont plombé sa dernière saison, et aussi espérer que sa machine soit plus fiable qu’en deuxième partie de saison 2017. Vettel n’a par contre rien à craindre a priori de son coéquipier Kimi Raikkonen, confiné à un rôle de lieutenant.

Red Bull, avec Daniel Ricciardo et Max Verstappen, a de quoi venir perturber la lutte pour les victoires. Les deux pilotes sont rapides et agressifs, et le team de Milton Keynes (pour qui Sébastien Buemi fait toujours du travail sur simulateur) construit de très bons châssis.

Derrière les trois grosses écuries du plateau, la lutte pour les places d’honneur devrait concerner les Renault de Carlos Sainz Jr. et Nico Hülkenberg, dont la nouvelle voiture semble bien née, et les Force India-Mercedes de Sergio Perez et Esteban Ocon. Mais McLaren a l’ambition de se joindre à cette bagarre.

Désormais motorisé par Renault après le divorce avec Honda, McLaren attend en effet beaucoup de cette saison après trois années catastrophiques. Fernando Alonso parviendra-t-il enfin à retrouver les avant-postes? L’Espagnol, double champion du monde, aura un programme très chargé puisqu’il disputera aussi le championnat du monde d’endurance avec Toyota.

Loin de son passé glorieux elle aussi, l’équipe Williams mise par la force des choses sur un duo inexpérimenté, mais qui apporte de conséquents budgets. Lance Stroll disputera sa deuxième saison, alors que Sergey Sirotkin débutera en F1.

Sauber: nouveau départ

Quant à l'équipe suisse Sauber, rebaptisée Alfa Romeo Sauber, elle espère prendre un nouveau départ. Marcus Ericsson et Charles Leclerc piloteront les deux monoplaces. Le Suédois n’a conservé son volant que grâce à l’appui de Longbow Finance SA, propriétaire de l’écurie. Par contre, le rookie monégasque est un authentique espoir. Champion GP3 en 2016 et champion F2 l’an passé, Leclerc fait partie de la filière Ferrari. Il a obtenu sa chance en F1 grâce à ses résultats, et non en raison d’appuis financiers. ATS

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