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Sports motorisés

Guillod retrouve le haut niveau

Le Vulliérain évoluera dans le championnat du monde MXGP sur une Honda au sein d’un team français

Valentin Guillod: «Je suis content d’intégrer une équipe jeune, ambitieuse et motivée par la performance plutôt que par le business.»

 Gilles Liard

Gilles Liard

20 novembre 2019 à 02:01

Motocross » Valentin Guillod renouera avec le MXGP en 2020, la catégorie reine du championnat du monde. Le Vulliérain de bientôt 27 ans a officialisé son contrat portant sur la saison prochaine avec le team français Honda SR Motoblouz. Basée dans la région d’Amiens et créée en 2010 par Josse Sallefranque, ancien champion de France de Supercross, la structure tricolore s’est distinguée, cette année, avec le trentenaire belge Jeremy Van Horebeek, 8e du classement général MXGP.

Le Fribourgeois se dit soulagé de pouvoir poursuivre sa carrière. Qui plus est au plus haut niveau: «Je suis content d’intégrer une équipe jeune, ambitieuse et motivée par la per-formance plutôt que par le business.» Rappelons que, faute de contrat pour 2019, le Valentin Guillod a dû jeter son dévolu sur le championnat de Suisse Open, cette saison. Une compétition qu’il a enlevée haut la main, tout en se distinguant parallèlement en ADAC, en championnat de France et au récent Motocross des nations. C’est à cette occasion qu’il avait noué des contacts avec Josse Sallefranque.

Budget à dénicher

En 2020, Valentin Guillod chevauchera une Honda 450 cmc 4 temps. Si Honda SR Motoblouz ne porte pas le label d’usine, le team est néanmoins soutenu par Honda Europe. Et par Honda Suisse, en ce qui concerne Valentin Guillod: «Nous bénéficierons d’un excellent matériel. Après, chaque pilote adaptera sa machine à sa façon, selon ses sensibilités.»

Pour retrouver les grilles mondiales, le Fribourgeois devra consentir à moult efforts financiers. Il ne bénéficiera pas de salaire fixe et assumera lui-même ses frais de déplacements aux entraînements et compétitions ainsi qu’une partie du matériel à hauteur de 80 000 euros. Un budget qu’il compte réunir avec l’aide de son fan-club et de sponsors, dont un important manufacturier horloger helvétique.

Pas de Supercross

Après un intermède de quatre semaines destiné à lui retirer un clou qui renforçait son tibia et péroné gauches fracturés en février 2018 et à soulager sa clavicule brisée en septembre, le garçon vient de reprendre l’entraînement physique. A potion doucereuse pour le moment: «Il reste trois mois et demi pour me présenter au top de ma forme. Je vais m’y employer à fond.» Seul bémol pour ses nombreux supporters, le Fribourgeois ne s’alignera pas au prochain Supercross de Genève, les 30 novembre et 1er décembre prochains à Palexpo. «Je veux vraiment me concentrer sur ma préparation hivernale», plaide-t-il. Sa prochaine apparition sur sol helvétique devrait coïncider avec le Motocross des Marches à Broc, en juillet 2020.

Outre le Fribourgeois, deux autres Helvètes batailleront dans la classe MXGP la saison prochaine: le Zurichois Jeremy Seewer (vice-champion du monde 2019 derrière le Slovène Tim Gajser) et le Genevois Arnaud Tonus (5e). Premier des vingt actes 2020: le 1er mars à Matterley Basin (Angleterre), tracé sur lequel Valentin Guillod s’était imposé en 2015 en MX2.

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