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Pour Antonin Savary, les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas

Au lendemain de son exploit sur le sprint (20e), le Gruérien a connu une poursuite compliquée (43e), qui ne ternit pas pour autant son expérience sur le Tour de ski.

Antonin Savary sur les derniers mètres d’une poursuite qui lui aura ôté ses derniers grammes d’énergie. Malgré une 5e étape difficile, il tire un bilan positif de son premier Tour de ski. © Keystone

Jonas Ruffieux, Davos

Jonas Ruffieux, Davos

4 janvier 2024 à 23:50

Temps de lecture : 1 min

Ski de fond » Dans une neige molle, lente et imprévisible et malgré le radieux soleil qui a succédé aux flocons du matin, ce sont généralement les plus puissants en double poussée qui l’emportent, dans une poursuite (20 km) disputée en classique. Une catégorie à laquelle appartient le Norvégien Amundsen, mais pas encore le Gruérien Antonin Savary, 43e du jour, qui n’a ainsi pas signé de deuxième exploit consécutif à Davos, lors de la 5e étape du Tour de ski (lire aussi en page 17).

Déçu de son état de forme pour ce qui constituait sa dernière épreuve de la course à étapes, le skieur des Monts-de-Riaz tire tout de même un bilan résolument positif de sa présence en Coupe du monde. Avec ses très hauts (un 20e rang sur le sprint mercredi) et ses bas.

Vous êtes parti 15e sur la ligne de départ, pour reculer au 43e rang final. On imagine une certaine déception, au terme de cette poursuite?

Antonin Savary: Je n’ai pas dû avoir plus de dix secondes de plaisir. C’était trop dur, pour différentes raisons. Déjà, j’étais vraiment cuit, mentalement surtout, avec l’alignement des courses et les émotions du sprint. Et puis, la neige était vraiment lente, ça a compliqué la donne. Dans les longues montées vers Dischma, j’ai senti mes jambes se remplir de lactate. Le rythme était franchement trop élevé, donc je me suis rangé sur le côté et j’ai dû me faire violence pour tenir les skis du groupe de derrière.

Qu’est-ce qu’il a manqué, par rapport à mercredi, où vous étiez en feu?

De manière générale, je suis meilleur et je prends plus de plaisir en skating. En classique, j’ai encore un gros potentiel d’amélioration, notamment sur la double poussée. Franchement, ça allait trop vite pour moi. Je n’ai pas un haut du corps très développé, je l’ai bien senti sur cette course. Il y a du travail à effectuer.

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