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Marco Odermatt. «La plus belle course de ma vie»

Marco Odermatt et Yasmine Flury ont fait comme Peter Müller et Maria Walliser aux mondiaux en 1987


Grégory Cassaz, Courchevel

Grégory Cassaz, Courchevel

13 février 2023 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Ski alpin » C’est donc ça, un chef-d’œuvre. Une ligne lumineuse tracée dans l’ombre de la vertigineuse Eclipse. Hier à Courchevel, là où il avait soulevé le globe de cristal l’an dernier, Marco Odermatt a brillé pour compléter sa collection en montant sur la plus haute marche du podium de la descente des mondiaux. «Je n’ai jamais connu de telles émotions. C’est incroyable. Jamais je n’avais été aussi tendu.»

Quelques minutes après avoir maté ses contradicteurs, Marco Odermatt pouvait exulter. Alors qu’il n’a encore jamais remporté de descente en Coupe du monde, le Nidwaldien a triomphé sur la discipline reine aux mondiaux après avoir peint le tableau parfait. «C’est certainement la plus belle course de ma vie. Du moins, je ne sais pas dans quel secteur j’aurais encore pu gagner des centièmes», sourit celui qui a devancé son grand rival, Aleksander Aamodt Kilde – «le meilleur descendeur du monde», comme le décrit Odermatt –, de presque une demi-seconde et le Canadien Cameron Alexander de quasi une seconde.


Deux grandes chances

Le triomphe du Nidwaldien est d’autant plus impressionnant qu’il suivait un frustrant quatrième rang en super-G, à quelques centièmes du podium seulement. «C’est sûr que ça aurait été plus facile avec une médaille de bronze, mais j’ai rapidement mis cette course derrière moi. Je savais que j’avais encore deux grandes chances (en descente et en géant, ndlr) de médailles devant moi. Mais c’est sûr que ces jours n’étaient pas les plus simples. Je me suis mis à étudier un peu plus les lignes, à réfléchir davantage. C’est pour ça que la satisfaction est encore plus grande aujourd’hui. Même si je savais que je pouvais aller chercher quelque chose, jamais je ne m’étais imaginé réussir une telle course.»

A 25 ans, ce jeune homme a donc déjà tout gagné: le globe de cristal qui récompense le plus régulier en Coupe du monde, une médaille d’or olympique et un métal identique aux mondiaux. Qui plus est, en descente. «En théorie, j’ai désormais obtenu tout ce que j’aurais pu rêver de gagner un jour. Mais quand vous gagnez une fois, vous voulez gagner une deuxième fois. Je n’en ai donc pas encore terminé avec le ski», rassure-t-il en souriant.

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