Ski alpin. "J'ai failli mourir", admet Sarrazin après sa chute de Bormio
"J'ai failli mourir", a raconté le skieur français Cyprien Sarrazin. Il s'est exprimé lors de sa première apparition en public depuis sa violente chute fin décembre à Bormio.
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ATS
Aujourd’hui à 13:41, mis à jour à 13:47
"Je suis un peu miraculé d'avoir récupéré aussi bien et aussi vite", a poursuivi le skieur de 30 ans, précisant n'avoir "plus de séquelles neurologiques". Il s'exprimait lors d'une conférence de presse à Marseille où il devait assister dans l'après-midi au lancement du Parlement régional des Jeux d'hiver 2030.
"Il n'y a pas du tout de haine, de déception, j'ai pris conscience que je ne suis pas passé loin de ne plus être là, donc quoi qu'il arrive c'est que du positif", a enchaîné le sportif qui poursuit actuellement sa rééducation en hôpital de jour à Gap. "J'ai bien récupéré et je suis conscient de tout ce que j'ai eu, la gravité de ma chute", a poursuivi Cyprien Sarrazin.
Moments difficiles pas enregistrés
Il a estimé que le fait qu'il ne se souvienne pas de sa chute ni de l'opération au cerveau qui a suivi lui avait permis de ne pas enregistrer "tous ces moments difficiles", a-t-il dit. "Je ne me souviens plus de 20 mètres avant la chute et jusqu'à cinq jours après la chute, après l'opération (...) et ça, c'est grâce à la sédation qui a été bien faite", a détaillé le skieur.
Il se déplace normalement, mais souffre encore d'une diplopie, c'est-à-dire le fait de voir double, même si sa vision "s'améliore jour après jour", selon ses dires. "J'étais conscient pendant ces cinq jours, mais mon cerveau n'enregistrait pas. Et tant mieux, comme ça, je n'ai pas de stress post-traumatique", a jugé le double vainqueur de la descente de Kitzbühel l'hiver dernier.
Il a encore dit être toujours "animé par cette flamme" du sport de haut niveau, même s'il est encore trop tôt, selon lui, pour reparler de compétition.