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Ski

Antonin Savary apprend aussi à gérer les coups de mou

En petite forme à Ulrichen, Antonin Savary a tout de même réussi à s’approcher du top 30 mondial, plus en jambes en distance que sur le sprint.

Dans des conditions idylliques, Antonin Savary a longtemps tenu le groupe de tête, contraint à le laisser filer en fin de course. © Keystone

Jonas Ruffieux, Ulrichen

Jonas Ruffieux, Ulrichen

29 janvier 2024 à 04:55

Temps de lecture : 1 min

«On est des Gruériens, on n’est pas venus pour rien, on est là pour Antonin!» Entonnés sans relâche ce week-end, les chants du fan-club d’Antonin Savary doivent encore résonner aujourd’hui, dans la vallée de Conches. Là où, Antonin non plus, n’est pas venu pour rien. Porté par le Ranz des vaches et autres mélodies ordinairement entendues du côté de Saint-Léonard, l’athlète de 21 ans a prouvé, s’il le fallait encore, qu’il méritait sa place dans l’élite. Comment? En petite forme, le Fribourgeois s’est tout de même approché du top 30, la barre limite pour inscrire des points de Coupe du monde. Il reviendra certes les mains vides du Haut-Valais, mais avec de l’expérience en plus. Celle, déjà, d’avoir à gérer et accepter les coups de mou, plutôt malvenus quand il s’agit de suivre la locomotive Johannes Hösflot Klaebo.

Souffrance constante

Qu’on soit clairs: Antonin Savary n’a approché le Norvégien ni samedi, lors d’un sprint durant lequel il a terminé très loin (57e), ni dimanche, lors duquel la star du ski de fond mondial a toujours figuré en tête du groupe, sur le 20 km mass-start (skating) qu’il a facilement remporté. Le Gruérien, lui, est resté à 1’30 du vainqueur, pour se classer 33e. Point positif? Il a figuré dans le premier groupe durant les trois quarts de la course, avant de lâcher, logiquement, face à la puissance des meilleurs. «Ça n’a pas grand-chose à voir avec une Coupe continentale», réagissait le Fribourgeois, aussi ébahi qu’essoufflé, quelques minutes après avoir franchi la ligne. «Si tu n’es pas au top du top de ta condition, à ce rythme-là, tu souffres de la première à la dernière seconde.» Il admet: «C’était mon cas.»

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