Chaque lendemain de match, nos spécialistes football vous concoctent un résumé des points cruciaux des rencontres de la veille, et vous mettent en appétit avant ceux du jour, histoire de ne pas être perdu dans les discussions à la machine à café ou autour d’un apéro.
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epa09282560 Sweden fans cheer for their team prior to the UEFA EURO 2020 group E preliminary round soccer match between Sweden and Slovakia in St.Petersburg, Russia, 18 June 2021. EPA/Maxim Shemetov / POOL (RESTRICTIONS: For editorial news reporting purposes only. Images must appear as still images and must not emulate match action video footage. Photographs published in online publications shall have an interval of at least 20 seconds between the posting.)Maxim Shemetov / POOL / keystone-sda.ch
Afin d’éviter d’être rejeté de toutes les conversations footballistiques, il ne fallait surtout pas rater l’Angleterre – Ecosse de vendredi soir. La RTS était là pour vous rappeler durant toute la journée que c’était LE match à ne pas manquer. Vous étiez sur la chaîne romande pour le truculent Croatie – République Tchèque de 18h? Tant pis, durant la présentation, on vous met des images du clip promotionnel de l’affiche du soir. Une petite analyse d’une des deux rencontres de l’après-midi? Pas besoin, voici les compositions de l’Angleterre et de l’Ecosse. Vu qu’on nous l’a si gentiment proposé, nous avons regardé cette rencontre annoncée comme historique.
John Stones aurait pu être le successeur de Paul Gascoigne (dernier buteur dans un duel entre les deux frères ennemis à ce niveau en 1996) si sa tête n’avait pas touché les montants à la 12e minute. Sinon, c’est tout pour les Anglais. Au final, un attrayant 0-0 qui aurait même pu tourner à l’avantage des Ecossais qui ont eu les possibilités pour renverser le grand frère anglais. La Tartan Army a même davantage tiré au but que les Three Lions (11 tentatives à 9). Fantomatiques face aux Tchèques (défaite 2-0) lors de leur premier match, les Ecossais ont réussi ce que ni la Suisse, ni la Turquie, ni la Croatie n’ont fait: augmenter leur niveau de jeu. Et faire match nul contre l’Angleterre c’est déjà une petite victoire pour les supporters, il suffit de voir leur réaction dans la fan zone de Glasgow.
Suède – Slovaquie. Quelle purge. Si je n’avais pas été au bureau avec des collègues passionnés par l’ennui, j’aurais éteint la télévision. Oui nous avons une télévision dans le bureau, mais c’est notre travail et surtout ce n’est pas le sujet. Bref, revenons au match qui m’a énervé. Non pas pour son résultat, je ne participe à aucun concours de pronostics, mais bien pour le signal qu’il envoie. Que la Suède bétonne et ne propose rien contre l’Espagne, je veux bien. Mais que la Suède le fasse contre la Slovaquie en première mi-temps: quel est le projet de cette équipe? Sérieusement, aurait-on cassé le football à tel point avec le système des «meilleurs troisièmes» que les équipes ne cherchent même plus à gagner? Honte à ces pays, inspirés par le Portugal d’il y a cinq ans, qui savent qu’ils peuvent passer en huitièmes de finale avec trois matches nuls. C’est sympa ce championnat d’Europe complaisant avec la médiocrité. Il suffit de parquer le bus (ou le car, cela dépend du type d’engin utilisé) et compter sur un malentendu pour prendre les trois points, souvent synonymes de qualification au tour suivant.
On va rien dire sur la première mi-temps de la Suède parce qu’il y a absolument rien à dire.
Normalement cette deuxième journée de compétition est la plus intéressante. Les pays défaits en ouverture veulent se rattraper, les victorieux désirent acter leur passage en huitièmes de finale et cela donne des rencontres spectaculaires. Sauf que ce système de «meilleurs troisièmes» casse la dynamique. On s’ennuie... Voilà pour le coup de gueule. Aujourd’hui il y a France – Hongrie (15h), Allemagne – Portugal (18h) et Espagne – Pologne (21h), il y aura donc forcément du spectacle. Ah on m’annonce dans l’oreillette que rien n’est moins sûr pour la dernière affiche. Laissons-nous surprendre.
Ce dont vous allez entendre parler
Vous n’allez pas y couper: le match de la dernière chance de la Suisse demain dimanche à 16h sera déjà le sujet de toutes les conversations ce samedi. Vous trouverez d’ailleurs l’excellente analyse de mon collègue, et néanmoins ami, Pierre Schouwey sur l’équipe de Suisse ainsi que ma modeste contribution sur son méconnu adversaire turc. De quoi s’occuper au lieu de se ronger les ongles avant dimanche 18h. Allez, vu que je me sens généreux en ce moment voilà quelques petits fun facts (ou faits amusants en français): le sélectionneur turc Senol Günes est né le 1er juin 1952 le jour du tout premier match entre la Suisse et la Turquie. C’était un amical à Ankara et la Suisse l’avait emporté 5-1 avec un doublé d’un certain Josef Hügi. Le Bâlois n’est autre que le buteur suisse le plus prolifique en Coupe du monde avec six buts en 1954. Avec 34 goals sous le maillot à croix blanche dans sa carrière, il est septième du classement des meilleurs buteurs de la «Nati» à égalité avec un certain... Xherdan Shaqiri. On ne va pas se mentir, on aimerait bien qu’un Bâlois en dépasse un autre dimanche en début de soirée.
Ce que vous pourrez ressortir à l’apéro
Aujourd’hui samedi, en moins de 8h vous pourrez voir à l’oeuvre les gagnants de tous les grands tournois depuis... 2008. Treize ans d’hégémonie en une après-midi et une soirée. L’Espagne (championne d’Europe en 2008 et 2012 et championne du monde en 2010) joue la décevante Pologne à 21h, le Portugal (champion d’Europe en 2016) retrouve à 18h l’Allemagne (championne du monde en 2014) et, en ouverture de journée à 15h, la France (championne du monde en 2018) voudra composter son ticket pour les huitièmes face à la Pologne. Des Français qui sont toujours les favoris de cet Euro 2020 selon les bookmakers. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Ce qui nous amène à la petite statistique pour briller en société. Un chiffre: 9, comme le nombre de goals inscrits lors du match d’ouverture du premier Euro en 1960 en... France. Et les hôtes avaient perdu cette rencontre 5-4 face à la Yougoslavie. Il n’y a d’ailleurs plus jamais eu autant de goals inscrits en une seule partie dans un Euro. Pour la petite histoire, la France gagnait encore 4-2 à la 75e minute avant une réussite de Tomislav Knez et un doublé de Drazan Jerkovic.
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