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Hockey sur glace

Zoug est sur de bons rails

Le coup d’envoi de National League sera donné vendredi. Auteur d’une grosse campagne de transferts, Zoug semble intouchable. Berne a perdu de la substance après son titre. Ambri restera-t-il à quai?

Die Zugern jubeln im vierten Eishockey Playoff-Finalspiel der National League zwischen dem EV Zug und dem SC Bern, am Donnerstag, 18. April 2019, in der Bossard Arena in Zug. (PPR/Ennio Leanza)ENNIO LEANZA/© KEYSTONE / ENNIO LEANZA

 Pierre Schouwey

Pierre Schouwey

12 septembre 2019 à 00:01

National League » L’été aura été long, très long, pour les suiveurs de hockey sur glace. Cent quarante-cinq jours après le seizième titre du CP Berne, la National League reprend ses droits vendredi soir. Au lendemain d’une saison ébouriffante, qui a vu Langnau et Ambri s’inviter en play-off pendant que le champion Zurich les ratait, le suspense s’annonce à nouveau total. Au sommet de la hiérarchie notamment, hiérarchie que Zoug, dernière formation outre Zurich, Lugano et Berne à avoir soulevé le trophée, semble prêt à briser. Des tendances sur lesquelles l’ancien Aigle Kevin Romy (34 ans), parti à la retraite au cœur de l’été, a accepté de donner son avis.

Avant toute chose, comment se passe votre nouvelle vie?

Très bien. J’en profite pour passer du temps auprès de ma famille. Mais je garde un œil sur le hockey suisse, que je viens à peine de quitter…

Ça tombe bien: dites-nous qui est votre favori pour le titre…

Sur le papier, Berne et Zurich se détachent comme chaque année. J’y ajouterais évidemment Zoug, tant ses dirigeants ont consenti à de gros efforts sur le marché suisse. Il leur manquait un petit quelque chose jusqu’à maintenant. Les apports de Genoni et Hofmann suffiront-ils? Je ne peux pas l’affirmer. Enfin, Lausanne me semble armé pour intégrer le quatuor de tête.

Zoug qui chipe Genoni à Berne: n’est-ce pas le symbole d’une passation de pouvoir à venir?

Berne a certes perdu Haas et Genoni, mais il conserve des joueurs robustes et expérimentés. Les Ours ont toujours des armes à faire valoir!

A l’inverse, un cador connaît chaque année des difficultés. Qui voyez-vous galérer cette saison?

Une telle chute est difficile à programmer. Rappelez-vous, tout le monde promettait la première place à Zurich il y a douze mois…

Même pas Lugano?

Même si Merzlikins et Hofmann sont partis, je vois Lugano terminer au-dessus de la barre. Il lui reste assez de qualité.

Il est l’heure de se mouiller: qui terminera sous la barre?

Derrière les quatre favoris, difficile d’établir une hiérar-chie claire. Rapperswil s’est renforcé mais aura de la peine à s’inviter dans le top 8. J’ajouterais Ambri et Langnau. Pour la dernière place à éviter, tout dépendra des blessures. Et n’oublions pas que Davos a quelque chose à se faire pardonner.

Enfin, Genève peut-il opérer sa mue tout en restant dans le bon wagon?

Je l’espère (rires). Le contingent a été rajeuni, c’est une vision à long terme. Le nouvel entraîneur connaît bien ses jeunes et saura en tirer le meilleur. Les play-off restent un objec-tif, mais il y a un manque d’expérience incontestable.

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