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Hockey sur glace

Raphael Diaz. comment passer de bon à très bon?

Solide l’hiver passé, sans plus, Raphael Diaz dégage une belle impression depuis le début de la saison

BCF Arena; Gott??ron, reprise de l???entra??nement de la premi??re ??quipe , plein de photos pour les archives. Ici Raphael Diaz. Photo Lib / Charly Rappo, Fribourg, 08.08.2022Charly Rappo / La Libert??

Pierre Salinas

Pierre Salinas

23 septembre 2022 à 00:26

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » Au terme d’une saison 2021/22 aboutie mais cruelle de par son épilogue (élimination en quatre matches, dont trois prolongations, face aux Zurich Lions), La Liberté avait donné à Raphael Diaz la note de 5,2 sur 6 assortie de ce commentaire: «Bien, très bien par séquences, mais tout Gottéron est en droit d’attendre un petit peu plus d’un défenseur de sa trempe.»

Il ne s’agit pas là de tirer des conclusions trop hâtives, la National League dans sa version 2022/23 ne vivant ce vendredi que sa quatrième journée. Mais au-delà de ce zéro pointé sur sa feuille de statistiques malgré neuf tirs cadrés pour presque autant d’opportunités de marquer, l’arrière No 16 des Dragons dégage une belle impression. Meilleure que l’an passé à pareille époque. L’avis est le nôtre et rien que le nôtre. Raphael Diaz lui-même ignore s’il doit le partager ou non. «Si vous le pensez, tant mieux. Honnêtement, je ne sais pas trop quoi dire car, pour moi, ce n’est pas aussi flagrant. J’essaie de toujours donner le 100%, à l’entraînement aussi. Car ce que tu fais à l’entraînement, tu le feras automatiquement en match», expliquait-il hier, à la veille d’affronter Zoug.

 

 

«Tôt ou tard»

Un match contre son club formateur, qui débarque vendredi soir (19 h 45) à la BCF-Arena et qu’il avait quitté au printemps 2021 sur un sacre: voilà qui n’a rien d’anodin. Depuis, la Reuss s’est déplacée dans le lit de la Sarine, mais le défenseur lui-même convient que le rendez-vous «est toujours spécial, absolument, absolument…», répète frénétiquement celui qui, au terme de la rencontre, ne manquera pas de saluer Lino Martschini, Livio Stadler ou encore Jan Kovar. Trois ex-coéquipiers avec lesquels il a gardé des liens ténus. On ne refait pas l’histoire en changeant de maillot ou de domicile. Mais comment passer de bon, comme l’a été l’ex-capitaine de l’équipe de Suisse lors de sa première saison avec les Dragons, à très bon?

L’occasion fait le larron, dit-on. Le passage de quatre à six étrangers n’a pas manqué d’amener de la qualité supplémentaire sur les 14 bancs de National League. A Gottéron, il a notamment permis de diluer les talents sur deux et non plus un bloc de «jeu de puissance.» Plus que quiconque, Raphael Diaz en tire bénéfice, lui qui était le plus souvent tapi dans l’ombre de Ryan Gunderson.

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