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Hockey sur glace

John Gobbi. «C’est le retour des beaux jours»

Libérés du poids de l’emprunt Covid, Fribourg-Gottéron et son directeur général peuvent aller de l’avant et imaginer de nouvelles manières de développer le club et d’augmenter les recettes et la capacité de la BCF Arena.

John Gobbi, directeur général de Gottéron: «Cette saison, nous avons ajouté plusieurs leaders dans le vestiaire, avec les arrivées de Borgman, DiDomenico, Wallmark et de Pat Emond.» © Charly Rappo

Jonas Ruffieux

Jonas Ruffieux

17 novembre 2023 à 00:10

Temps de lecture : 1 min

Discussion » John Gobbi n’est pas à plaindre. Tant au niveau sportif, financier et populaire, Fribourg-Gottéron, dont il est le directeur général, se porte bien. Si bien même que les dirigeants doivent désormais se creuser la tête pour trouver des astuces afin d’augmenter encore la capacité d’une BCF Arena qui affiche complet tous les soirs de match. Avec la promotion des Ladies et l’organisation du championnat du monde en 2026, le travail est varié et ne manque pas dans les bureaux de la direction. Deux ans après son entrée en fonction, le Tessinois a pris le temps d’évoquer les différents chantiers de son quotidien. Ceci ce jeudi matin, à l’occasion de l’inauguration de la terrasse (lire ci-dessous), dans le cadre de notre podcast Point de vue, dédié à l’actualité des Dragons (à écouter sur laliberte.ch et sur les plates-formes de streaming).

1. La situation financière

Le directeur général va bénéficier d’une nouvelle marge de manœuvre d’ici quelques semaines, quand le club de Saint-Léonard aura enfin terminé de rembourser son prêt Covid d’un peu plus de trois millions de francs. «Sans mécène, il est difficile d’éponger ce genre de dettes. C’est un grand soulagement.» Avant d’oser: «C’est le retour des beaux jours.» Les économies et les revenus que permettra la nouvelle terrasse serviront dans un premier temps à compenser l’augmentation des charges, notamment liées à la consommation énergétique. «Malgré les 4000 m2 de panneaux solaires sur le toit, nous ne sommes pas complètement autosuffisants.» Puis, il s’agira de voir plus grand. La tâche du Tessinois consiste d’ailleurs à trouver des moyens pour accroître le chiffre d’affaires annuel de Fribourg-Gottéron, qui s’élève actuellement à quelque 26 millions de francs.

L’offre gastronomique et son potentiel d’augmentation en est un. L’utilisation «quatre saisons» de la BCF Arena en constitue un autre. «Le but, c’est que l’enceinte soit pleine le plus souvent possible et devienne un lieu d’événements variés, capable d’accueillir des concerts, des manifestations, des assemblées, etc. Nous atteindrons un tournant décisif quand notre antre ne sera plus considéré uniquement comme la «maison de Gottéron», mais comme un lieu de divertissement.»

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