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Sports

Hamilton, centenaire et si différent

Premier pilote de l’histoire à atteindre 100 victoires, le Britannique n’a pas d’équivalent sur et hors piste


Pierre Schouwey

Pierre Schouwey

27 septembre 2021 à 16:50

Temps de lecture : 1 min

Formule 1 » Lewis Hamilton l’a savouré d’autant plus qu’il a tardé à venir. Victorieux à une seule reprise lors des dix derniers Grand Prix avant celui de dimanche, le Britannique est allé chercher en Russie un succès pas comme les autres qui lui permet par ailleurs de repasser en tête au classement général. Une victoire qui vient s’ajouter aux 99 précédentes, acquises entre le 10 juin 2007 et le 18 juillet de cette année. Le compte est bon: à 36 ans et 262 jours, Lewis Hamilton est devenu, sur le circuit de Sotchi, le premier pilote de l’histoire de la formule 1 à monter 100 fois sur la plus haute marche du podium. Un chiffre purement symbolique qui donne le vertige.

35,5

pourcentage des victoires de Hamilton en F1.

Déjà seul en tête sur l’autoroute des légendes depuis qu’il a doublé Michael Schumacher et ses 91 succès en carrière, l’homme aux 101 pole positions et 176 podiums en 281 départs dépossédera définitivement l’Allemand de son record en cas de huitième titre mondial à la fin de la saison. Mais comme au tennis, le statut du GOAT (greatest of all time, soit le plus grand de tous les temps) ne repose pas uniquement sur la logique du nombre. «Au regard des statistiques, Hamilton l’est. Reste qu’il est toujours compliqué de comparer les époques. Du temps de Juan Manuel Fangio (24 victoires en 51 participations entre 1950-1958, ndlr), il n’y avait qu’une dizaine de courses par saison, contre 23 aujourd’hui. C’est assurément l’un des meilleurs. Le meilleur? Je ne sais pas», botte en touche Sébastien Buemi.

La voiture et du talent

Le Vaudois, au volant d’une Toro Rosso de 2009 à 2011, a assisté de près à la construction du phénomène Hamilton. «En Chine, à mon troisième Grand Prix, je me souviens avoir livré une jolie passe d’armes avec lui autour de la 6e place. Il faut dire qu’après son premier championnat remporté en 2008, Hamilton n’a pas bénéficié du matériel nécessaire pour enchaîner», rappelle le pilote de formule E. «Nettement moins performante que la Red Bull, sa McLaren ne faisait pas le poids lors des années Vettel (quatre titres consécutifs depuis 2009, ndlr), poursuit-il. Partir chez Mercedes en 2013 fut la meilleure décision de sa carrière. La plus risquée, aussi! Sur le moment, pas beaucoup de monde ne pensait que c’était une super idée…»

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