Première ligue. Stade-Payerne est en panne offensive

«Panne offensive», c’est l’expression utilisée par l’entraîneur Edin Becirovic pour décrire le manque de carburant de son attaque lors des derniers matches de championnat. Un Stade-Payerne qui continue tout de même à trouver le chemin de filets, mais cela reste relativement rare par rapport au nombre de chances de but créées. L’occasion était donc belle de rectifier le tir, samedi en fin d’après-midi, à domicile face à la relève de Servette. Mais les Broyards, dont l’esprit était probablement resté aux vestiaires en ce début de match, couraient déjà derrière le score après seulement trois petites minutes de jeu. La faute à une nonchalance surprenante après une courte défaite face à Lancy le week-end précédent. La faute, aussi, aux virevoltants Servettiens, bien plus entreprenants que leurs homologues, et, surtout, à une faute de Steve Schmidhäusler dans ses seize mètres, le tout pour un penalty transformé: 0-1. «Je trouve la décision de l’arbitre un peu sévère. Ce premier but nous fait beaucoup de mal», juge le milieu de terrain du Stade-Payerne, David Krasniqi. «C’est clairement le penalty qui nous a coupé les jambes», partage aussi Edin Becirovic.