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Football

Le scénario qui réjouit l’entraîneur

Solidaire, Farvagny/Ogoz s’est appuyé sur son banc pour obtenir trois points importants face à Ergüel

Samuel Gysler (en bleu) et Farvagny/Ogoz ont fini par prendre le dessus sur Ergüel.

 Pierre Salinas

Pierre Salinas

15 mai 2023 à 04:01

2e ligue inter » De par leur scénario, il est des victoires qui réjouissent plus que d’autres. Celle que Farvagny/Ogoz a obtenue samedi face aux Jurassiens bernois d’Ergüel a dessiné un immense sourire sur le visage de son entraîneur, Sacha Margairaz (2-1). Parce que l’hôte et son invité, qui possédaient le même nombre de points – 28 – au coup d’envoi, étaient tous deux en délicatesse avec la barre. Aujourd’hui, l’un doit se faire plus de soucis que l’autre, même si l’autre a l’interdiction de se relâcher. Et parce qu’après une première mi-temps maussade, à l’image de la pluie qui est tombée sans discontinuer ou presque sur Pra Novi, Grégoire Python et ses coéquipiers ont appliqué les consignes à la lettre. Mieux: ils ont arraché la décision grâce à la passe décisive et au but de deux remplaçants. Les trois points, la réaction et le banc: que demander de plus?

«Le 1-1 aurait pu nous faire mal, mais on arrive à relever la tête et à faire la différence grâce à ceux qui viennent de rentrer. Ça, c’est magnifique pour les entraîneurs», résume un Sacha Margairaz d’autant plus heureux et soulagé que les 45 premières minutes n’avaient pas été à la hauteur de ses espérances. Incapable de se montrer dangereux, Farvagny/Ogoz n’aurait-il pas dû être mené au score si Sléo Freiburghaus n’avait pas été sauvé par ses montants (44e)? Un avertissement sans frais. Le signe, aussi, qu’il fallait effectuer des ajustements.

Le speech du coach

«A la pause, le coach a fait son speech. Il voulait notamment que l’on soit plus propre techniquement. Sans ça, on ne pourrait pas se créer d’occasions», explique Arnaud Richoz, 18 ans, qui compte parmi les quatre joueurs «placés» à Farvagny/Ogoz par le Team AFF, avec lequel il s’entraîne encore une fois par semaine. Aussitôt dit, aussitôt fait. Peu après l’essai – mais dans le petit filet extérieur – de l’excellent Sabri Benslimane (46e), Arnaud Richoz profitait d’un ballon repoussé par le gardien adverse pour marquer le 1-0 (50e). «J’ai tiré sans réfléchir», sourit le jeune attaquant, qui parle de «but bon pour la confiance, parce que j’étais dans une période un peu plus difficile».

Vingt joueurs

A la fraîcheur d’Arnaud Richoz succédait l’expérience du capitaine d’Ergüel Loïc Schmid, 31 ans, dont le coup de tête permettait à ses couleurs de remettre les pendules à l’heure (78e 1-1). «Le No 6, on le connaissait. Il est défenseur central mais a déjà marqué 9 buts. J’avais dit de faire attention à lui sur les coups de pied arrêtés», ronchonne Sacha Margairaz avant de vite se focaliser sur le positif: «Mais ce qui fait notre force durant ce 2e tour compliqué, c’est notre banc. On n’a pas que 11 joueurs: on en a 20 qui sont concernés et qui ont compris que chacun avait sa carte à jouer.»

La délivrance est venue des pieds et de l’œil de Valentin Carro, issu lui aussi du Team AFF, dont l’ouverture parfaite a permis à Samuel Nsenda de briller par son sang-froid et sa sobriété (82e, 2-1). Ouf! Dans un groupe 2 dont on ne sait s’il y aura trois ou quatre relégués, en plus de Fribourg, Farvagny/Ogoz a fait un grand pas vers le maintien… qu’il assurerait en cas de nouveau succès mercredi à La Tour.

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