Logo

Football

«Footballeur, j’étais un privilégié»

En charge de la relève du FC Lucerne, Marco Schneuwly découvre depuis un an l’envers du décor

Marco Schneuwly connaît bien la Swisspor Arena où il avait joué trois saisons.

 Patrick Biolley, Lucerne

Patrick Biolley, Lucerne

24 mai 2021 à 23:50

Temps de lecture : 1 min

Football » Marco Schneuwly a pris sa retraite du football, mais ce n’est pas pour autant qu’il chôme. A peine avait-il quitté les terrains que l’ancien attaquant fribourgeois reprenait du service au FC Lucerne, club où il avait vécu parmi les meilleures saisons de sa carrière entre 2014 et 2017. Le voilà depuis dix mois talent manager, c’est-à-dire en charge de l’encadrement de la relève du club de Suisse centrale. «C’est un bon mélange. Je donne trois entraînements par semaine et le reste du temps je suis au bureau, détaille le Singinois. C’est intéressant, car chaque jour est différent. J’ai pu garder un pied dans le football, je suis content.» Celui qui a fait un apprentissage au début des années 2000 chez Polytype, entreprise fribourgeoise de construction de machines, aura finalement davantage profité de ses diplômes d’entraîneur passés tôt dans sa carrière. «Je me suis assez vite dit que je voulais rester dans le football et avec mes papiers déjà en poche, c’était parfait», ajoute Marco Schneuwly.

En passant dans les coulisses, l’ancien meilleur buteur Suisse de Super League a également découvert l’envers du décor, dont il n’avait pas forcément idée. Cela a notamment été le cas au mois d’octobre lors de l’arrivée de la deuxième vague de la pandémie de Covid-19. «J’ai été placé uniquement avec la Super League, car il ne fallait plus mélanger les équipes, rappelle-t-il. J’ai vu le boulot que cela demandait pour l’organisation du moindre truc. Quand tu es joueur, tu ne penses pas à ça, car les autres le font pour toi.»

Les dimanches de libres

Son regard sur sa vie d’avant a d’ailleurs pris un angle critique. Dans l’arrière-boutique, il a remarqué l’immense travail réalisé par l’entourage des clubs pour que les joueurs n’aient à penser qu’au ballon. «Footballeur, j’étais un privilégié. Quand tu fais ta carrière, tu n’es pas stressé, tout t’est donné, explique Marco Schneuwly. Tu es un peu comme un soldat: tu viens, tu fais et tu repars. Le seul endroit où tu prends des décisions, c’est le terrain. Parfois je me dis que j’aurais dû moins me plaindre durant ma carrière.»

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus