Logo

Football

A Winterthour Musa Araz revient en terres connues

Après trois ans à Sion, le milieu de terrain fribourgeois s’est engagé avec Winterthour. Il connaît la maison

Musa Araz lors de son premier passage à Winterthour, en 2015/2016. Huit ans plus tard, «l’ambiance est restée la même», dit-il.

Pierre Salinas

Pierre Salinas

21 juillet 2023 à 20:19

Football » Sur le site du FC Winterthour, à la page «effectif», il n’a pas encore son nom ni sa photo. Et pour cause, Musa Araz n’a signé son contrat que lundi, soit deux jours avant de participer à son premier entraînement. Déjà, il semble acquis que le milieu de terrain fribourgeois de 29 ans ne sera pas dans le groupe appelé à affronter Lucerne ce soir (20 h 30), lors de la première journée de Super League. «Je n’en ai pas encore discuté avec le coach. Mais, logiquement, l’idée est de ne pas griller les étapes», supputait-il jeudi soir, peu après son… deuxième entraînement.

«Winterthour m’a fait comprendre qu’il me voulait vraiment»
 Musa Araz  

Depuis le 6 juin et la relégation du FC Sion, le néojoueur du FCW, arrivé au terme de son contrat à Tourbillon, s’est maintenu en forme de manière individuelle. «J’ai beaucoup bossé de mon côté, avec des coaches et des physios qui me sont proches. Je ne dirais pas que je suis en retard dans ma préparation mais, oui, j’ai un petit déficit physique, car rien ne remplace les matches.»

De bons souvenirs

Musa Araz a le double avantage de l’honnêteté et de connaître la maison. N’avait-il pas déjà porté le maillot de Winterthour lors de l’exercice 2015-2016? Alors, le joueur était prêté par Bâle. Le club zurichois, lui, occupait le ventre mou de la Challenge League. «Je n’ai gardé que de bons souvenirs de mon premier passage», lance-t-il avant de continuer, amusé: «Quand, en début de semaine, je suis venu passer la visite médicale et signer mon contrat, je n’ai pas reconnu l’endroit. Le stade a été rénové, les bureaux sont différents aussi… En huit ans, c’est comme si rien n’était plus pareil!»

«Le club est monté d’un étage mais a su rester modeste»
 Musa Araz  

Une chose n’a pas changé: «L’ambiance est toujours la même. Le club est monté d’un étage mais a su rester modeste. Ce n’est pas une légende: Winterthour, c’est une grande famille. Les supporters comptent parmi les plus fervents de Suisse: chaque rencontre ou presque est à guichets fermés! Il y a des gens de l’administration ou parmi les dirigeants qui étaient déjà présents lorsque je jouais ici. Je peux m’identifier à eux.»

Lever la tête

Musa Araz est devenu père de famille lui-même. S’il a emménagé seul dans un 2 pièces et demie, ce n’est qu’une question de temps, et de taille d’appartement, avant que son épouse et son enfant de sept mois ne le rejoignent. Ne pas croire que papa Araz débarque en joueur installé, ou même repus, pour autant. De la galère sédunoise, il est sorti frustré mais revanchard. «Sion, c’est un club atypique, dans la mesure où il se passe tous les jours quelque chose. A la longue, cela peut être usant. Mais, d’un autre côté, quand il y a un cercle vicieux qu’il s’agit de briser, quand le ballon tape le poteau puis rentre au lieu de ressortir, tu n’as d’autre choix que de lever la tête et de continuer à travailler. Même si, sportivement parlant, elle s’est mal terminée, cette expérience m’a fait grandir et me servira pour la suite», assure-t-il.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus