Logo

Cyclisme

Le Tour de Romandie veut garder son statut sans les cadors

Le Tour de Romandie, qui passera par Châtel-Saint-Denis, devra faire sans les favoris du Tour de France

The pack rides during the third stage, a 165 km race between Valbroye and Valbroye at the 75th Tour de Romandie UCI ProTour cycling race near Cugy, Switzerland, Friday, April 29, 2022. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)JEAN-CHRISTOPHE BOTT/© KEYSTONE / JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Patrick Biolley

Patrick Biolley

14 avril 2023 à 01:14

Temps de lecture : 1 min

Cyclisme» Comme un symbole pour un Tour de Romandie qui se court souvent dans des conditions plus hivernales que printanières, les journalistes ont été accueillis, jeudi à Châtel-Saint-Denis, par quelques flocons. Le chef-lieu veveysan et son contre-la-montre de 18,7 km (lire ci-après) seront au cœur de la boucle romande qui s’élancera le 25 avril du Bouveret. Un parcours qui fera à nouveau la part belle aux étapes pour baroudeurs, aux dénivelés alpins avec une arrivée à Thyon 2000, où Michael Woods l’avait emporté en 2021, et, évidemment, aux champs de colza qui font le bonheur des photographes et cameramen.

Cette variété de décors et de difficultés a offert au Tour de Romandie le surnom de mini-Tour de France. Non seulement parce qu’il est la première course à offrir de véritables étapes de montagne, mais aussi parce que les favoris de la Grande Boucle utilisaient les routes romandes comme premier tremplin en vue d’une victoire espérée sur les Champs-Elysées.

Un sport en évolution

Le passé est de rigueur puisque cette année le plateau du Tour de Romandie n’offrira pas l’un des membres du désormais fameux «big 6», soit les coureurs qui écrasent la planète vélo depuis trois ans. Pas de Remco Evenepoel ou de Primoz Roglic, qui seront sur le Giro une semaine plus tard, et encore moins de Wout Van Aert, Mathieu Van der Poel, Jonas Vingegaard ou Tadej Pogacar, annoncés sur le Tour de France, mais qui privilégient un autre chemin pour conquérir leur principal objectif de la saison. «Oui, c’est frustrant, car l’ambition d’un organisateur est d’avoir les meilleurs au départ, admet Richard Chassot, directeur du Tour de Romandie. En même temps, le cyclisme change, les techniques de préparation aussi. Les coureurs estiment pouvoir faire aussi bien, voire mieux, en dehors des courses.»

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus