Grâce au talent et à la force collective, la Pédale bulloise a fini 3e du classement des clubs suisses
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26 septembre 2023 à 11:05
VTT » «Il n’y a pas besoin d’habiter dans le Val Müstair pour être bon sur un VTT!» Vincent Droux, président de la Pédale bulloise (PB), est d’humeur badine en ce début de semaine. Le Gruérien a de quoi. Le week-end passé à Gstaad, les pilotes bullois ont rivalisé d’adresse sur les différents parcours de la station bernoise qui accueillait la 7e et dernière étape de la Coupe de Suisse. Des bonnes performances qui ont permis à la Pédale bulloise d’entériner sa 3e place au classement des clubs. «Je suis sur un petit nuage, avoue Vincent Droux. Pour nous, c’est un résultat assez extraordinaire! Il y a quelques années, nous regardions les Suisses alémaniques comme des extraterrestres et aujourd’hui, nous pédalons à leur niveau. C’est une grande fierté.»
Pour établir ce classement, qui dénombre pas moins de 282 clubs, les organisateurs de la Swiss Bike Cup prennent en compte les meilleurs résultats des coureurs de chaque club dans toutes les catégories jeunesse (des moins de 9 ans aux moins de 17 ans garçons et filles) ainsi que chez les amateurs. «On doit notre bon résultat autant à notre talent qu’à notre force collective», résume le président de la PB, qui a demandé à Ilona Chavaillaz, victorieuse de la catégorie Fun dames samedi, et Christophe Daniel, 2e en Fun seniors 2, de venir transpirer à Gstaad pour assurer au club sa place sur le podium national. «Le top 3 n’était pas un objectif en début de saison, mais quand nous avons vu que nous étions bien placés, nous avons essayé de faire le mieux possible», poursuit Vincent Droux.
Brillant, ce résultat d’ensemble ne tombe pas du ciel. «Le succès ne se crée pas en un ou deux ans. Avec cette 3e place, on voit que le travail réalisé durant de nombreuses années paie», se réjouit Vincent Droux. Et le président de faire fonctionner sa mémoire. «Le club a lancé une école de VTT au début des années 2000. Elle a évolué pour satisfaire les ambitions de tous les jeunes, répartis dans des groupes de différents niveaux. Depuis deux ans, on a mis sur pied des entraînements axés sur la technique après avoir remarqué qu’à l’échelle nationale, nos coureurs étaient bons lors des courses mais qu’ils avaient davantage de difficultés lors des exercices techniques qui comptent pour moitié dans les classements chez les plus jeunes.»
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