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Cyclisme

Aucune compétition de cyclocross dans le canton de Fribourg en 2023

Malgré l’engouement autour du cyclocross, aucune épreuve ne fera halte dans le canton de Fribourg cette année, faute de ressources humaines et de place au calendrier. L’anomalie devrait ne durer qu’une saison, avant un retour en force dès 2024.

Corbières avait accueilli en 2021 la dernière manche de l’Omnium romand. Depuis, la course gruérienne a dû se résoudre à passer son tour, avant un retour envisagé en 2024. © Alain Wicht-archives

Jonas Ruffieux

Jonas Ruffieux

20 octobre 2023 à 14:55

Temps de lecture : 1 min

Cyclocross » Avec le Gruérien Nicolas Bard en fer de lance et de nombreux routards qui viennent affûter leur technique via la pratique du cyclocross, le canton de Fribourg dispose d’excellents représentants dans cette discipline hivernale du cyclisme. Mais… aucune course à leur proposer cette saison. «De grandes et belles choses seront organisées en 2024», anticipe et promet Serge Biolley, commissaire au sein de l’Union cycliste internationale (UCI) et régulièrement actif dans l’organisation de courses dans le canton.

Canton, oui, même si en cyclocross, on parle plutôt de région, puisque l’Omnium romand propose cette saison neuf étapes – dont la première a eu lieu le week-end dernier à Aigle. Six épreuves se disputent dans le canton de Vaud, une en Valais, une dans le Jura et une dans le canton de Neuchâtel. Fribourg, comme l’année dernière, fait l’impasse. «Il faut vraiment penser au-delà des frontières cantonales», reprend le commissaire. «Je trouve déjà exceptionnel de disposer d’autant de courses dans les environs», enchaîne Cédric Bugnon, président de la Pédale romande et entraîneur (notamment) de Léa Stern. «Aigle, Rennaz, Vallorbe ou Lucens constituent des destinations relativement proches.» Payerne, pour sa part, reprendra sa place habituelle au calendrier dès l’an prochain. «L’organisation de ce genre de manifestation demande beaucoup d’énergie et, surtout, de bénévoles, commente le président Richard Ducret. C’est le problème principal: trouver du monde. Nous reviendrons en 2024 avec un nouveau comité.»

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