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Chroniques sportives

Roger Federer, poli et doré


Thomas Truong

Thomas Truong

22 septembre 2022 à 01:08

Chronique » Il y a une semaine, Roger Federer annonçait sa retraite sportive. Comme prévu, une pluie de louanges est venue rappeler le palmarès du Bâlois, ainsi que l’empreinte qu’il laisse sur l’histoire du tennis mondial. Des compliments légitimes, mais aussi souvent accompagnés de petites remarques telles que «trop lisse» ou «trop parfait», comme pour chercher une quelconque faille. Histoire peut-être de se rassurer un peu, de confirmer le «c’est trop beau pour être vrai».

Au-delà du fait qu’il faut regretter le joueur de tennis et ne pas porter de jugement sur l’homme, je suis toujours étonné de voir tant de personnes essayer de mettre des adjectifs sur Roger Federer sans vraiment le connaître. Je vous le dis tout de suite, je ne le connais pas non plus. Je l’ai juste rencontré quelques fois dans le cadre de mon métier. Le temps d’avoir une impression sur un jeune talent, sa maman et le grand champion qu’il est devenu.

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