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Chroniques sportives

L’orchestre mondial divorce de son maestro américain

Les Brics qui souhaitent s'émanciper de la tutelle étasunienne inspirent cette chronique musicale à Pascal Bertschy 

Les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et leurs nouveaux partenaires veulent s’organiser sans l'Occident. © Keystone

Pascal Bertschy

Pascal Bertschy

7 septembre 2023 à 14:55

Temps de lecture : 1 min

Le mot de la fin » Elle s’éloigne, l’époque où nous donnions le la à tout l’univers. Ben quoi? Le premier rôle au sein de l’opéra planétaire nous revenait par une sorte de grâce divine. N’étions-nous pas les plus beaux, les plus forts? Aujourd’hui, nous voilà bien avec cette idée. Et allez savoir s’il ne faudrait pas déjà la remballer, à l’heure où même nos premiers violons ne sont plus écoutés.

Nous sommes dans un siècle où les forts s’affaiblissent et où les faibles se renforcent. C’est fâcheux pour les premiers, bien sûr, mais en avant la nouvelle musique! L’orchestre divorce de son maestro occidental pour placer ses propres chefs à la direction de l’opéra.

Quel culot! Voyez les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) et leurs nouveaux partenaires, qui s’organisent vite fait sans nous. Regardez Xi Jinping: cette semaine, si on en croit Pékin, il snobera le sommet du G20. Limite malpoli, le numéro un chinois! Ecoutez le président brésilien Lula, le dirigeant indien Modi et d’autres: ils demandent avec insistance la réforme de l’ONU, fille du monde de 1945 qui ne correspond plus aux réalités de ce siècle.

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