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Chroniques sportives

Badminton. Avec les Schaller, c’est une petite lacune de l’histoire qui est comblée

Jamais une sœur et son frère n’étaient devenus champions de Suisse en double mixte. Depuis dimanche et le sacre des Singinois Nicole et Oliver Schaller à Genève, c’est chose faite.

La dernière fois que Nicole et Oliver Schaller avaient joué côte à côte, c’était lors des play-off 2019. Quatre ans plus tard, les voici champions de Suisse de double mixte. © Charles Ellena-archives

Pierre Salinas

Pierre Salinas

5 février 2024 à 20:55

Temps de lecture : 1 min

Deux soeurs ont déjà gagné côte à côte, deux frères aussi. Mais jamais une soeur et son frère n’étaient devenus champions de Suisse en double mixte. Dimanche à Genève, Nicole (30 ans) et Oliver Schaller (29) ont comblé cette petite lacune de l’histoire. Tombeurs 21-10 21-13 de la paire Vera Appenzeller (Zurich)/Yann Orteu (Mutschellen) en finale, les sociétaires de l’Union Tavel/Fribourg n’ont pas perdu le moindre set sur la route de leur titre national, le 4e pour elle, le 8e pour lui, toutes disciplines confondues.

Classés têtes de série No 3/4, Schaller et Schaller n’ont pas eu à se frotter aux favoris désignés, à savoir l’équipe formée d’Aline Müller et de Minh Quang Pham, absente en raison de la blessure au dos du Lausannois. «Dommage, j’aurais bien aimé les affronter», regrette l’aînée, l’air de dire que le match aurait pu être plus indécis que n’a été celui qui a consacré la plus célèbre fratrie du badminton helvétique.

Comme Yann Sommer

Car sur le court principal de la salle des Acacias, l’expérience a trop vite pris le dessus sur la jeunesse. Du spectacle, il y en a eu, à l’image de ce plongeon, tel un gardien de football, d’Oliver Schaller pour récupérer un volant. «Aujourd’hui et plus que jamais, c’est le plaisir qui compte. Mais quand tu es sur un terrain, impossible de ne pas se donner à 100%», lâche le «Yann Sommer» de Schmitten, par ailleurs finaliste en double aux côtés d’Andreas Zbinden. Des gestes de classe, il y en a eu aussi. A commencer par celui d’Oliver Schaller, encore lui, qui n’a pas hésité à prêter une paire de chaussures à Yann Orteu, malheureux d’avoir épuisé les siennes au plus fort de la finale. Mais même avec des semelles de vainqueur, jamais le Vaudois et sa complice saint-galloise ne sont parvenus à se libérer de l’étreinte de leurs adversaires, qui n’ont pas eu à forcer leur talent, osons l’écrire.

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