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Basketball

Killian Martin. «On doit faire mieux»

Humiliée au Kosovo mercredi, la Suisse cherchera à se racheter samedi à Fribourg contre le Danemark


 François Rossier

François Rossier

21 juillet 2023 à 23:49

Basketball » L’équipe de Suisse abat déjà sa dernière carte samedi soir à Saint-Léonard en vue de l’obtention de son ticket pour les qualifications à l’Eurobasket 2025. Humiliée au Kosovo mercredi (défaite 76-49), la sélection dirigée par le Grec Ilias Papatheodorou tentera de se racheter contre le Danemark, un adversaire qui, sur le papier, s’annonce plus coriace que les Kosovars.

Futur ailier du Fribourg Olympic, Killian Martin (25 ans, 203 cm) fait déjà figure d’ancien dans une équipe rajeunie par les multiples forfaits des joueurs majeurs. A la veille de l’affrontement face aux Scandinaves, le Genevois a pris le temps de se pencher sur une situation préoccupante et forcément «frustrante». «J’espère que la Fédération ne va pas laisser tomber le 5-5...», s’inquiète-t-il.

Cet été, beaucoup de joueurs, pour des raisons diverses et variées, ont renoncé à l’équipe de Suisse. Pas vous. Comment expliquez-vous votre attachement à la sélection?

«J’espère que la Fédération ne va pas laisser tomber le 5-5...»
Killian Martin

Killian Martin: Je répondrai toujours présent, même si on me convoque à la dernière minute. L’équipe nationale est un peu notre service militaire à nous. Je n’ai pas de souci de motivation. Je suis jeune et j’ai de l’énergie. Je veux profiter de mes étés pour jouer au basket.

Comment vivez-vous cette fenêtre où il manque une quinzaine de joueurs majeurs?

C’est dommage, parce que si nous étions au complet, on s’en sortirait très bien. Il y a un souci structurel. Je ne veux pas cracher sur la Fédération mais elle a sa part de responsabilités. Il est rare de voir une nation avec autant d’absents. Franchement, ça me fait mal de voir une telle équipe de Suisse, même si les absences offrent une chance à certains joueurs de se mettre en évidence.

Qu’est-ce qui est le plus dur?

A chaque rassemblement, il faut repartir de zéro. Au lieu de bosser, on doit prendre cinq jours pour rappeler les systèmes. L’autre point frustrant est que nous avons un super coach qui, avec ses assistants, abat un travail de dingue et on n’arrive pas à réunir les meilleurs joueurs. Cet écart crée des frustrations.

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