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Basketball

Olympic ou le plaisir retrouvé

Trois jours avant un match couperet, le leader fribourgeois a montré une joie de jouer communicative


Pierre Salinas

Pierre Salinas

8 janvier 2024 à 08:40

Temps de lecture : 1 min

«Samedi, on a fêté les Rois et c’est moi qui distribuais les parts de galette. Il se trouve que le coach a eu la fève. En rigolant, il m’a dit que pour me récompenser, il me ferait davantage jouer demain.»

Demain, c’était dimanche. Et ce dimanche, à Saint-Léonard, Aloïs Leyrolles a battu son record de points en SB League: 16 en 15 minutes de présence. Un rendement digne des meilleurs étrangers. Le jeune joueur d’Olympic n’est pas la seule satisfaction du match sans suspense que se sont ménagé les protégés de Thibaut Petit face aux Pully Lausanne Foxes (92-51). En franchissant, selon la page Instagram fribourgolympicfans, la barre des 1000 unités en carrière, Killian Martin a brillé lui aussi. Mais Killian Martin ne brille-t-il pas depuis longtemps, lui qui était déjà le «Fribourgeois» le plus prolifique mercredi passé à Nyon?

Reçu 15 sur 15

Nyon, parlons-en. Au terme d’une reprise mitigée à la salle du Rocher, Thibaut Petit avait exhorté ses joueurs à «faire mieux» et à «retrouver le plaisir de jouer». Message reçu 15 sur 15, soit le nombre de succès en championnat sur lesquels couche Olympic avant d’accueillir Union Neuchâtel, ce mercredi en quarts de finale de la Coupe de la Ligue (SBL Cup). «On a disputé 30 bonnes minutes. Ce n’est pas suffisant, mais c’est bien. L’équipe progresse», constate Thibaut Petit, pour qui une statistique est plus importante que les autres. «Nous finissons avec 27 passes décisives. Pour un entraîneur, c’est le plus beau signe qui soit.»

Le groupe vit bien: jamais son cri de guerre avant d’entrer sur le parquet pour l’échauffement n’avait été aussi retentissant. Le groupe vit bien, bis: comme de bien entendu, il n’a pas manqué de charrier le «petit» Aloïs Leyrolles, 19 ans, lorsque celui-ci est allé chercher la bouteille de champagne dévolue à l’homme du match. Ce titre honorifique mais qui fait toujours plaisir à l’ego, soyons honnête, Jonathan Kazadi l’aurait mérité également. Sorti du banc, le meneur bernois n’a-t-il pas été l’étincelle qui a permis à Olympic d’allumer le premier feu dans la maison vaudoise?

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