Nikolic prêt à gravir la montagne avec Olympic

Basketball » Avec Jonathan Kazadi, Uros Nikolic constituait le deuxième gros renfort du Fribourg Olympic à l’intersaison. Mais comme le meneur de jeu bernois, l’intérieur serbe n’a pas encore pu beaucoup aider son nouveau club. Gêné par des genoux capricieux, Nikolic a dû patienter jusqu’à la fin novembre pour disputer son premier match de championnat.

«De toute ma carrière, je n’avais encore jamais connu une si longue absence. J’ai été très bien soutenu par le coach, mes coéquipiers et le club, toutefois, cela n’a pas été évident à gérer parce que je n’avais pas de diagnostic clair. Mes genoux enflaient, mais personne ne savait me dire pourquoi…» souffle le Serbe de 35 ans, qui n’a jamais perdu son optimisme. «J’ai gardé confiance, parce que les douleurs n’étaient pas si terribles. Je me disais donc que ce n’était pas trop grave et que je pourrais bientôt revenir», ajoute-t-il.

Il a tout essayé

«De toute ma carrière, je n’avais encore jamais connu une si longue absence»
Uros Nikolic 

Une première pause, des examens, de la glace, des radiographies, des IRM, des avis de plusieurs médecins, des traitements divers et variés tantôt pour lutter contre une bactérie, tantôt pour soulager des cartilages usés, et finalement un séjour réparateur en Serbie: depuis août passé, Uros Nikolic a tout essayé, sans trop savoir ce qui allait fonctionner, jusqu’à ce qu’il se retrouve… sur le terrain!

Il y a pile deux semaines, il est revenu pour disputer le match décisif de la Coupe d’Europe FIBA contre Porto. Un cadeau empoisonné, même pour un joueur aussi expérimenté qu’Uros Nikolic. Passé au travers ce soir-là, le Serbe de 207 cm a réagi à Vevey quatre jours plus tard en inscrivant 18 points avant de prendre part à la victoire d’Olympic en Estonie la semaine dernière. «Je manque de rythme. Je ne suis pas encore à 100% de mes moyens, mais je bosse chaque jour avec notre préparateur physique pour revenir à mon meilleur niveau», explique-t-il.

Capitaine de l’Etoile rouge

Uros Nikolic espère évidemment poursuivre sur sa lancée ce soir à Boncourt, en 8es de finale de la Coupe de Suisse (lire ci-dessous). Il sait le moment important pour une équipe qui se cherche encore. «Il y a eu beaucoup de changements chez les étrangers et beaucoup de blessés. Jouer sans son meneur titulaire n’est jamais facile. Nous sommes en train de construire quelque chose qui doit nous permettre de grandir», poursuit le pivot qui a trouvé son bonheur en Suisse, où il vit sa cinquième saison dans un cinquième club différent. «Avec ma femme et nos deux enfants, nous apprécions vraiment la qualité de vie. On se sent vraiment bien ici», soutient l’ancien joueur de Monthey, Vevey Riviera, Lugano et Massagno.