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Fribourg Olympic. Natan Jurkovitz: «Il y a tout pour faire le triplé»

Après la coupure internationale, c’est l’heure de la reprise pour Natan Jurkovitz et Fribourg Olympic, qui regardent au-delà du 3e tour. Coupe de Suisse et championnat: ils veulent tout rafler.

Natan Jurkovitz est prêt à lancer le sprint final. © Jean-Baptiste Morel

François Rossier

François Rossier

1 mars 2024 à 18:40

Temps de lecture : 1 min

La défaite essuyée à Massagno juste avant la coupure internationale n’a en rien entamé la confiance du Fribourg Olympic. Avec un bilan de 19 victoires et un revers, les Fribourgeois, vainqueurs de la Coupe de la Ligue en janvier, réalisent une saison remarquable.

Avant d’accueillir Monthey ce samedi à 17 h 30 à Saint-Léonard, le capitaine Natan Jurkovitz (28 ans) a pris le temps d’évoquer ce sprint final – dans deux mois tout sera bouclé –, les envies de son équipe, plus affamée que jamais, mais aussi les siennes, avec les Jeux olympiques dans sa ligne de mire.

Il y a deux semaines, vous avez subi votre première défaite de la saison. L’avez-vous digérée?

Natan Jurkovitz: Je crois. On savait que ça allait arriver un jour ou l’autre. Cette défaite a été vite oubliée. Personnellement, j’ai enchaîné avec le 3x3, puis avec l’équipe nationale de 5 contre 5. Pendant la coupure, tout le monde a pu recharger les batteries et penser à autre chose.

Quel état d’esprit vous anime à l’heure d’entamer le sprint final?

Nous avons toujours aussi faim. Nous voulons à nouveau tout casser!

Il n’y a pourtant pas beaucoup d’enjeux dans ce 3e tour, tant vous avez de l’avance sur la concurrence…

Nous n’avons rien à prouver, mais nous allons jouer pour gagner, sans… nous griller (sourire). Il y a toujours des choses à travailler. Le but est de monter en puissance pour attaquer les play-off avec le plein d’énergie et le plein de confiance.

On vous sent particulièrement déterminés cette saison. On se trompe?

Non. Je l’ai dit plusieurs fois: l’équipe n’a pas aimé qu’on la sous-estime. Voir que certains nous plaçaient en troisième position était même un peu choquant. On a critiqué nos étrangers aussi. Ce manque de respect nous a donné beaucoup de motivation.

C’est l’une des raisons de vos succès, mais ce n’est pas la seule…

Non, je pense que l’entente dans le groupe y est aussi pour beaucoup. C’est la meilleure ambiance que j’aie jamais connue. Et puis, il y a ce danger permanent – chaque joueur peut faire la différence – et surtout cette capacité à savoir s’effacer pour laisser l’autre briller. Cela ne va pas de soi dans les sports collectifs…

Au vu de votre domination, vous semblez bien partis pour réussir un nouveau carton plein.

Il y a tout pour faire le triplé. Je suis évidemment là pour gagner, mais toutes les équipes se renforcent et changent leur effectif pour essayer de nous battre. Cela ne sera pas facile.

Avez-vous peur?

Non, je n’ai pas peur. Notre défense est trop forte et nous avons trop d’armes en attaque pour craindre une défaite sur une série, mais sur un match, comme la finale de la Coupe de Suisse, c’est différent…

La fin du 3e tour, la Coupe de Suisse, les play-off et ensuite le 3x3: vous n’allez pas vous ennuyer ces prochaines semaines…

Je serai bien occupé, c’est vrai, d’autant plus que je consacre pas mal de temps à préparer mon après-carrière. J’ai été engagé à 20% par le club pour développer différentes choses.

Lesquelles?

C’est assez vague. J’ai beaucoup œuvré pour mettre sur pied le match du carnaval par exemple. J’ai fait venir des food-trucks à Saint-Léonard. J’ai aussi pris part à des journées sportives dans des cycles d’orientation. J’essaie en fait de créer un lien avec la communauté fribourgeoise. J’ai aussi beaucoup de boulot avec l’organisation du tournoi de 3x3 de Fribourg.

Le 3x3 vous plaît toujours autant?

C’est clair. J’y pense énormément. Si je trouvais les moyens, je serais prêt à ne faire que du 3x3.

C’est vrai?

Je suis sous contrat avec Olympic pour une saison encore, mais je pense à la suite. Je garde l’étranger dans un coin de ma tête. Je me dis qu’une nouvelle expérience (il a joué en Israël pendant le Covid, ndlr) pourrait être intéressante. Où? Je ne sais pas encore, mais à un endroit où la compétition est plus acharnée. Gagner 19 matches sur 20 n’est pas ce qu’il y a de plus intéressant…

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