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Mois de janvier décisif pour Olympic

Entraîneur de Fribourg Olympic, Thibaut Petit connaît toute l’importance d’un mois de janvier qui s’annonce décisif. Interview avant le déplacement de mercredi à Nyon.

Salle Saint-Léonard, Basketball, SB League masculine, match Fribourg Olympic - Union Neuchâtel. Eric Nottage d’Olympic contre Juan Esteban de la Fuente de Neuchâtel Photo Lib / Charly Rappo, Fribourg, 26.11.2023Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

Pierre Salinas

Pierre Salinas

2 janvier 2024 à 16:55

Temps de lecture : 1 min

Nous avions quitté Fribourg Olympic au matin du 20 décembre 2023, date des quarts de finale de la Coupe de la Ligue (SBL Cup). La moitié de son vestiaire affaibli par la maladie, le club fribourgeois avait demandé et obtenu le renvoi de cet important rendez-vous face à Union Neuchâtel, réagendé au 10 janvier à Saint-Léonard. Deux semaines et un changement d’année plus tard, Thibaut Petit et ses protégés sont de retour aux affaires, rétablis et plus solidaires que jamais. Devant eux, la bagatelle de quatre matches en dix jours, le premier ce mercredi à la salle du Rocher de Nyon (19h30). Interview d’un entraîneur qui saura bientôt ce que son équipe, invaincue après 13 journées de championnat et qu’il souhaite garder telle quelle, a véritablement dans le ventre.

Que peut-on souhaiter au Fribourg Olympic pour 2024?

Thibaut Petit: Des victoires. Je crois qu’on fait ce métier pour vivre des victoires, des émotions. Les émotions, il y en a de bonnes et de moins bonnes. On verra bien si on va vers les bonnes…

Osez-vous déjà parler de titres?

Non, pour la simple et bonne raison que l’on constate que beaucoup d’équipes ont apporté des modifications dans leur effectif. Massagno a engagé un nouvel Américain, Lugano a changé son meneur et j'ai entendu dire que Nyon cherchait à se renforcer aussi. Bref, c’est un nouveau championnat qui commence, championnat qui s’annonce très compliqué. On a fourni un très bon travail jusqu’à présent. Mais maintenant, c’est zéro-zéro, balle au centre.

Retour sur la première partie de la saison. Malgré un effectif renouvelé à 80% et un nouvel entraîneur, vous-même, Olympic reste sur des standards très élevés. Etes-vous surpris?

Au mois de septembre, jamais je n’aurais cru qu’on terminerait l’année civile avec aucune défaite et 8 points d’avance sur le deuxième. Comment l’expliquer? Les joueurs, le staff et moi avons appris à nous connaître: on a beaucoup de plaisir à travailler et à grandir ensemble. En fait, on s’est mis dans notre bulle. Dès mon arrivée, j’ai senti qu’il y avait passablement d’interrogations, pas forcément positives d’ailleurs, car les gens sont curieux. Mais on voulait être nous-mêmes, sans tomber dans le jeu de la comparaison.

La comparaison avec le passé?

Tout le monde vit un peu dans le passé, c’est normal. Mais par expérience, je sais qu’en sport, il faut vivre dans le présent et le futur. Surtout, il ne fallait pas se mettre dans la bulle de Monsieur Tout-le-monde. Alors, on a essayé de se mettre dans notre propre bulle. Ensemble.

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