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Basketball

La même exigence à Villars qu’au Real Madrid

Joueur de Villars, qui affronte ce samedi l’Académie, le Sénégalais de 31 ans Mansour Kasse a notamment fait ses classes dans le plus grand club d’Espagne.

Sallle du Platy; Basketball, portrait de Mansour Kasse, l'intérieur sénégalais de Villars Basket, avant le derby de ligue B. Photo Lib / Charly Rappo, Villars-sur-Glâne, 25.10.2023Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

Pierre Salinas

Pierre Salinas

27 octobre 2023 à 23:10

Temps de lecture : 1 min

Ligue B » Un restaurant près de la gare de Bulle, où il a ses habitudes. Après avoir salué le patron, Mansour Kasse plie ses 2,08 m et s’installe à une table, deux tasses dans autant de mains. Les consommations seront pour lui: «Tu es mon invité aujourd’hui.» Hasard de la vie, l’intérieur sénégalais de Villars, un ailier fort plus qu’un pivot, habitait le chef-lieu de la Gruyère, dont il défend les couleurs en 3x3 durant l’été, avant même de porter le maillot du club du Platy, qui accueille ce samedi (17 h 30) l’Académie dans un derby de ligue B toujours très attendu. Et Mansour Kasse, 31 ans, mari et père d’un enfant de 20 mois qu’il a emmené à la crèche ce matin-là, qu’attend-il?

«Par expérience, je sais qu’il est impossible de prévoir l’avenir, sourit-il. Une chose est sûre: dans ma tête, je ne suis pas en fin de carrière. Avant de rejoindre Villars, au début de la saison passée, jamais je n’avais connu des semaines avec aussi peu d’entraînements. Il ne faut pas se mentir, tu peux perdre un peu de ton niveau. Mais je vais au fitness tous les jours, je m’entretiens. Peu importe le niveau où tu évolues, peu importe le pays, tu dois avoir les mêmes exigences avec toi-même. Et c’est ce que j’essaie de faire.»

Etudiant du basket

Un «pro», un vrai. Mansour Kasse est à Villars comme il était au Real Madrid où, entre 2010 et 2012, il avait le même statut d’étudiant du basket que ces prochains adversaires. «Je vivais dans une résidence, un taxi venait me chercher pour aller à l’entraînement, il me ramenait après. Il y avait tous les physios et les médecins que tu voulais. Si tu avais besoin d’un professeur particulier, pas de problème, on te le fournissait aussi.» Et d’ajouter, mais sans soupirer: «C’est quand tu quittes une telle maison que tu te rends compte de ce que tu as perdu. J’y ai passé deux belles années, j’avais une option pour une troisième, mais il fallait que je parte, car un jeune a besoin de jouer.»

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