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Fribourg Olympic s'apprête à affronter les poids lourds du championnat

Avec Massagno samedi, puis Vevey et les Lions de Genève la semaine prochaine, le champion de Suisse en titre saura enfin ce qu’il a vraiment dans le ventre.

Arnaud Cotture, (à gauche, ici face à l’Américain de Pully Lausanne Ezekiel Crawford) et Fribourg Olympic s’apprêtent à passer au révélateur Massagno. © Keystone

Pierre Salinas

Pierre Salinas

10 novembre 2023 à 18:05

SB League » Samedi 7 octobre, Supercoupe à Saint-Léonard. Opposé à Massagno, Fribourg Olympic s’incline 56-74 et tombe de haut, ses supporters avec lui. Un mois plus tard, les protégés de Thibaut Petit sont attendus chez cette même équipe tessinoise, pour le compte du championnat cette fois-ci. Si le match de ce samedi n’est pas décisif, il est le premier d’une semaine «anglaise» qui verra le leader invaincu de SB League affronter encore Vevey Riviera et les Lions de Genève. Trois gros morceaux en sept jours: la brochette s’annonce aussi goûteuse qu’épicée. Plus que de dresser un bilan qui serait prématuré, compte tenu des patients qui encombrent encore et toujours l’infirmerie fribourgeoise (lire ci-dessous), elle doit permettre à Arnaud Cotture et à ses coéquipiers de s’étalonner sur leurs principaux contradicteurs. Interview.

Enfin, on va savoir ce que Fribourg Olympic a dans le ventre…

«Nous avons le potentiel d’être la meilleure équipe défensive de la ligue»
Arnaud Cotture

Arnaud Cotture: On a déjà eu des matches intéressants, dans la mesure où on a battu des équipes qui avaient elles-mêmes battu de très bonnes équipes. Mais le juge de paix, entre guillemets, de ce championnat, c’est d’aller à Massagno ou de jouer contre Genève, effectivement. Sans oublier que face à Vevey, ce n’est jamais facile non plus.

Et que pensez-vous que Fribourg Olympic ait dans le ventre?

Le potentiel d’être la meilleure équipe défensive de la ligue. C’est la mentalité du club depuis toujours, mais encore plus cette année, dans le sens où on a des règles encore plus précises.

C’est la «patte» Thibaut Petit?

Il a cette exigence, oui. Il préconise d’abord les efforts en défense, ce qui doit nous permettre de nous transposer rapidement en attaque. Il aime quand ça va vite. Sachant qu’offensivement, nous avons beaucoup de joueurs qui ont beaucoup de points dans les mains, le vrai baromètre de notre jeu sera notre capacité à bien défendre. Si les shoots rentrent, on sera difficiles à battre.

Depuis votre déroute en Supercoupe, vous avez aligné six victoires. Cette défaite a-t-elle été un mal pour un bien?

Fatalement, à cause des blessures, chaque joueur a été obligé de donner un peu plus. Mais la progression n’est pas qu’individuelle. Depuis la Supercoupe, nous avons eu le temps de bosser nos systèmes, notre plan de jeu. L’exécution est meilleure.

Ces dernières années, Fribourg Olympic était l’équipe à battre, alors qu’on disait de Massagno ou de Genève qu’ils étaient plutôt capables de faire des «coups». Cette saison, les rôles sont-ils inversés?

En tant que compétiteur évoluant au Fribourg Olympic, un club avec lequel j’ai beaucoup gagné, je ne me permettrais jamais de dire qu’on est les «outsiders». Maintenant, je ne nie pas le fait que l’effectif a beaucoup changé et qu’on n’a pas la même continuité que par le passé. Je continue de penser que notre plafond est très élevé, mais qu’il est encore très loin. On a de la marge. Une chose est sûre: on veut gagner! A nous de montrer à terme qu’on en est capables.

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