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Skater hockey. Suspendu cinq ans, il crie à l’injustice

Joueur du SHC Léchelles, Olivier Buchs a écopé d’une sanction record. Son tort: avoir bousculé un arbitre

LNA. Entraînement du SHC Léchelles Coyotes. Photo Lib/Alain Wicht, Léchelles le 13.10.2021Alain Wicht/Alain Wicht/La LibertŽ

 Pierre Schouwey

Pierre Schouwey

20 avril 2023 à 23:59

Temps de lecture : 1 min

Skater hockey » Le 7 mars dernier, lorsque son club reçoit un courrier recommandé de la Fédération de skater hockey Broye et région (FSHBR), Olivier Buchs tombe des nues. En plus de la sanction (attendue) visant l’un de ses coéquipiers, une fiche disciplinaire lui est adressée. Elle explique que trois jours plus tôt, lors de la finale du championnat broyard à Givisiez, le défenseur du SHC Léchelles a enfreint l’article 13.18 du règlement: voies de fait, tentatives de voies de fait ou menaces physiques contre l’arbitre ou les officiels du match. Il est précisé que le coupable dispose de 30 jours pour s’acquitter d’une amende de 1000 francs, assortie d’une suspension de cinq ans.

A la connaissance du club, jamais une sanction de cette ampleur n’avait été prononcée dans l’histoire du championnat broyard. Que s’est-il donc passé à la 60e minute de ce derby remporté par Estavayer-le-Lac? «Le Nº 11, Buchs Olivier, a violemment checké l’arbitre dans le dos, de manière totalement intentionnelle», détaille le rapport d’arbitre, qui fait mention d’un URL Youtube. Car vidéo il y a (voir ci-dessous).

«Aucune intentionnalité»

Chaîne de streaming régionale, Fouine TV a tout enregistré. Au moment où la sirène finale retentit, on voit Olivier Buchs rejoindre son camp la tête basse, poursuivi par un joueur staviacois qui le nargue ostensiblement. «J’ai fini par le remarquer, alors j’ai voulu lui dire que ça ne se faisait pas», explique le Léchellois. «Lorsqu’il a vu que nous étions plusieurs contre lui, il a fait demi-tour pour rallier son camp.»

 

Entamée hors cadre, la course-poursuite connaît son dénouement dans le champ de la caméra, de l’autre côté du terrain. «J’ai voulu pousser mon adversaire, sauf que l’arbitre est passé devant au même moment. Dans le feu de l’action et sous le coup de l’énervement, je n’ai même pas réalisé que je m’étais trompé de cible.» Poussé dans le dos, l’arbitre perd l’équilibre, sans tomber.

Seulement voilà, le geste est là. Et il n’a pas plu au juge unique, qui s’est basé sur le rapport transmis pour appliquer la sentence la plus sévère de l’article 13.18: cinq ans de suspension et 1000 francs d’amende si l’arbitre ou un officiel est frappé d’un coup de canne intentionnel sur le visage, la tête, dans le dos ou le bas du ventre.

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