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Le Pickleball, ping-pong géant ou minitennis?

Chrystelle Losey s’emploie à populariser le pickleball, un sport de raquettes né en 1965 aux Etats-Unis

Pro Tennis; Pickleball. Marylène Losey propose une initiation à ce sport importé des Etats-Unis et dérivé du tennis Photo Lib / Charly Rappo, Marly, 23.06.2023Charly Rappo/Charly Rappo/La Liberté

Pierre Salinas

Pierre Salinas

29 juin 2023 à 20:11

Temps de lecture : 1 min

Découverte » Dans une vidéo Youtube, John McEnroe, Andre Agassi, Michael Chang et Andy Roddick s’amusent à s’envoyer des vannes en se renvoyant une balle à trous semblable à celle d’unihockey de part et d’autre d’un terrain qui, lui, épouse les dimensions d’un rectangle de badminton. Au milieu, un filet, évidemment, mais bas et escorté de deux zones dites de non-volée où personne ne peut pénétrer. Sous peine de perdre le point.

Tantôt hilares, tantôt grincheuses, mais toujours appliquées, les quatre légendes du tennis américain, scrutées par les caméras d’ESPN, jouent au pickleball, un sport né aux Etats-Unis en 1965 et qui, près de soixante ans plus tard, réunit 9 millions de pratiquants réguliers. Jeunes et moins jeunes, ouvriers ou retraités, amateurs ou professionnels… La plupart sont à chercher outre-Atlantique, où le «pickle», nom que portait le chien de son inventeur et qui signifie «cornichon», se fait une place toujours plus grande au soleil. La Californie adore. New York aussi, Central Park accueillant d’avril à octobre quelque 14 courts en plein air qui ne désemplissent pas.

Raquette au treillis

«Les gens arrivent à 8 h du matin. S’ils sont seuls, ils accrochent leur raquette au treillis, signe que quelqu’un est libre de les rejoindre. Ça joue, ça papote, on échange. Et s’il y a des affinités, les joueurs partent boire un café ensemble», explique Chrystelle Losey, une Staviacoise de 52 ans qui a fondé en octobre dernier le club de pickleball de Villars-sur-Glâne, où elle habite. Et où elle s’entraîne deux fois par semaine, le jeudi et le vendredi. Mère de famille enthousiaste «qui a un peu plus de temps maintenant que ses enfants sont grands», Chrystelle Losey a découvert cette discipline encore méconnue sur le Vieux-Continent grâce à sa sœur cadette, championne des Etats-Unis amateurs de sa catégorie de niveau et d’âge: Sabine Battaglia.

«Sabine habite depuis 25 ans au sud de Los Angeles. C’est grâce à elle si j’ai commencé. Elle sait que je suis quelqu’un d’énergique: avec moi, faut que ça bouge! Petite, j’ai joué au tennis. Pendant les vacances, dès qu’il y avait une table de ping-pong, c’était: allez, on joue! Un jour, il y a environ deux ans, elle me dit: ça, c’est un truc pour toi, je suis sûre que tu vas aimer. Elle ne s’était pas trompée.»

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