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Athlétisme

Courir en salle, un privilège en 2021

Restrictions sanitaires obligent, la saison indoor sera réservée aux 215 meilleurs athlètes du pays


 Pierre Schouwey

Pierre Schouwey

22 janvier 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Meetings » A six centièmes près, Iris Caligiuri (17 ans, 12’’26 sur 100 m) transpirerait au chaud. Pour avoir raté d’un souffle son entrée dans le cadre national juniors, la jeune sprinteuse du SA Bulle, mais pas assez jeune pour avoir le droit de franchir le seuil d’une halle de gymnastique, est privée de saison en salle en raison du renforcement des mesures sanitaires. Ce dimanche à Saint-Gall, seuls les athlètes estampillés Swiss Starters (Charles Devantay et compagnie), Swiss Starters Future (Veronica Vancardo, Audrey Werro, Anika Krone, David Naki et tous les autres talents âgés entre 17 et 22 ans), ceux membres d’un cadre de relais, dont Coralie Ambrosini, ou candidats aux championnats d’Europe (Pascal Mancini) seront autorisés à participer au premier meeting hivernal.

Entretenir la flamme

Autrement dit le haut du panier, formé de quelque 215 privilégiés. «Pas tous ne font des compétitions en salle. Par conséquent, il n’y aura jamais 200 personnes présentes au même meeting en même temps», tient à préciser Beat Freihofer, chef de communication à Swiss Athletics. Pour les autres, pas assez performants pour bénéficier d’un régime spécial, prière de patienter. En plus de devoir faire l’impasse sur toutes les compétitions, championnats de Suisse jeunesse (annulés) compris, cette large frange de l’athlétisme helvétique se retrouve à la rue, ou pas loin. «La saison en salle n’est pas une priorité dans le calendrier des athlètes, nuance un peu Sylvia Aeby Hasler, entraîneure au TSV Guin. Ce qui est plus embêtant, c’est que des jeunes ambitieux n’ont plus la possibilité d’entrer dans une salle de gymnastique.»

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