Entraîneur à succès aux Pays-Bas, où il s'occupe notamment de Femke Bol, le Fribourgeois ne figure pas dans le trio final pour le titre de meilleur entraîneur suisse 2023. Déjà oublié ces dernières années, il confie son étonnement.
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24 novembre 2023 à 12:55
«Deux médailles d’or aux championnats du monde, cinq médailles aux championnats d’Europe indoor, un record du monde et un record européen en 2023: visiblement, ça n’est pas assez...» Sur X, anciennement Twitter, Laurent Meuwly n’a pas caché son étonnement et son désarroi. Entraîneur en chef du sprint à la fédération néerlandaise d’athlétisme, qu’il a rejointe en 2019, l’ancien patron de Morat-Fribourg oeuvre dans l’ombre de Femke Bol, championne du monde du 400 m haies à Budapest l’été passé, ainsi que d’une trentaine d’athlètes de niveau international.
Ses résultats et son travail dans le centre de Papendal n’ont toutefois pas trouvé grâce aux yeux du jury, composé par les médias, sportpress.ch, ainsi que par les sportives et sportifs d’élite de Swiss Olympic et Swiss Paralympics. Ces derniers lui ont préféré trois autres candidats pour le prix du meilleur entraîneur suisse de l’année. A savoir Jan Cadieux, champion de Suisse avec Genève-Servette, Claudine Müller, coach de Jason Joseph et de Ditaji Kambundji, et Thomas Stauffer, entraîneur en chef de l’équipe masculine de ski alpin.
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Le 6 octobre, Marc Pugin prend le départ, à la marche, du célèbre tracé de 17km. Le jeune Gruérien vit avec une épée de Damoclès au-dessus de la poitrine. Mais même porté par «des jambes d’un vieux de 70 ans», il a réussi cette épreuve avec brio.
