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Société

Nomophobie. Sommes-nous tous accros à nos téléphones portables?

Le psychologue Niels Weber invite à prendre du recul sur notre supposée addiction au smartphone.

Pour payer, trouver son chemin, prendre des photos et surtout pour échanger avec les autres… difficile aujourd’hui de se passer de son smartphone.Keystone/Photo prétexte

Emeric Enaud

Emeric Enaud

6 janvier 2025 à 00:00, mis à jour à 10:56

Temps de lecture : 4 min

Ne seriez-vous pas un peu nomophobe? Cette peur, dont le nom est une contraction de l’anglais no mobile phone, est celle qui vous oblige à des coups d’œil frénétiques sur votre téléphone pour être sûr de ne rien manquer, qui vous saisit lorsque la batterie de l’appareil descend en dessous 20% ou bien encore quand la 4G saute… Une crainte de la séparation numérique qui toucherait plus de 40% de la population suisse, selon les résultats d’une récente enquête de Comparis.