Une trousse de secours au bord du chemin

Les astuces de la PJ » Lors d’une randonnée, ou d’une simple balade, on a rarement une trousse de secours sous la main. Cependant, il suffirait de se baisser pour trouver au bord du chemin des plantes aux nombreux bienfaits. Se soigner avec des plantes a aussi des avantages, cela permet de limiter les effets secondaires de certains médicaments. Attention toutefois à ne pas s’intoxiquer en jouant au druide. Certaines plantes sont toxiques, il ne faut surtout pas les consommer. Il faut aussi toujours être sûr d’avoir identifié la bonne espèce et d’en maîtriser tous les effets. De nombreux guides et livres sur le sujet existent, notamment Les secrets du druide, de Claude Roggen, sur lequel je me base pour écrire cet article.

La première plante que j’aimerais partager est le plantain lancéolé. En allemand Wegerich, ce dernier pousse littéralement au bord du chemin. Cette plante, dont la forme de la feuille rappelle une lance, est très efficace contre les piqûres d’insectes, et contre les orties. Pour soulager une douleur, il faut cueillir quelques feuilles et les appliquer, après les avoir écrasées, directement sur la piqûre. En plus de soulager les piqûres d’insectes et brûlures d’orties, le plantain neutralise les bactéries, calme les saignements, apaise les blessures et stimule la production de cellules sanguines. Il fait aussi baisser la fièvre.

Pour la deuxième plante de cet article, j’aimerais vous présenter le millepertuis. Cette belle plante aux fleurs jaunes est très efficace pour les maux psychiques. Ce soleil intérieur est le principal médicament naturel contre la dépression. On peut en concocter une tisane apaisante. Outre les bienfaits pour l’âme, le millepertuis, principalement son huile obtenue par macération, soulage brûlures, contusions et blessures. Attention toutefois à son effet photosensible. Mieux vaut ne pas aller au soleil après l’avoir appliqué. Pour être sûr d’être en présence de la bonne plante, il faut regarder la feuille au soleil, elle semblera percée de nombreux trous. On peut aussi écraser un bourgeon non éclos entre ses doigts, ils se coloreront de rouge sombre.