Une imprimante sans encre

J’ai testé pour vous!

L’impression 3D permet de fabriquer toutes sortes de pièces chez soi. Retour sur deux ans d’utilisation.

Il y a quelques années, le domaine de l’impression 3D s’est ouvert au public et est devenu abordable pour tous. Cela a séduit mon esprit curieux et bricoleur, et j’ai fait l’acquisition de l’une de ces imprimantes. Après quelques semaines d’attente, je reçois enfin mon imprimante 3D. Pour faire simple, ces machines fonctionnent par dépôt de plastique. Une buse, capable de se déplacer de haut en bas et de gauche à droite, vient amener de fines couches de plastique sur la pièce. Cette dernière est posée sur un plateau qui bouge d’avant en arrière, ce qui permet d’accéder à chaque point dans le volume de l’imprimante.

Les ennuis n’ont pas tardé à commencer. D’abord, une fois la machine reçue, il faut la monter. Mais ça n’a pas été si difficile. Ensuite, j’ai lancé une impression. Tout a bien fonctionné jusqu’au milieu de la pièce, qui s’est soudainement décollée du plateau. Après avoir cherché d’où venait le problème, il s’avérait qu’il fallait non seulement régler la hauteur du plateau, ce que j’avais fait, mais aussi resserrer les roulements de ce dernier. Une fois chose faite, je relance l’impression. Cette fois, c’est un manque de plastique… Il faut donc calibrer et augmenter la vitesse des moteurs présents pour amener le plastique. Une fois toutes ces étapes passées, l’imprimante est prête et fonctionne.

Pour pouvoir faire une pièce personnalisée, il faut la modéliser au préalable. A l’aide d’un logiciel dédié, je suis parvenu à créer une pièce simple. Passage dans un autre logiciel pour rendre le fichier compréhensible par l’imprimante et impression. Cette fois, tout a très bien fonctionné. Malgré cette apparence compliquée, le domaine de l’impression 3D est une petite révolution. Pour les particuliers un peu bricoleurs, il permet de créer des choses magnifiques, et beaucoup plus simplement qu’il y a 10 ans. Samuel Bongard