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Un Solstice composé de quatre soleils

Un vrai dialogue s’installe entre le public et les musiciens.

Kimy Dieu

Kimy Dieu

30 avril 2023 à 12:33

Coup de cœur » Etudiant au gymnase, Timothée Becquart, 17 ans et saxophoniste depuis son plus jeune âge, concrétise sa passion pour la musique en fondant son groupe de jazz.

Solstice, c’est d’abord le nom rappelant les deux moments de l’année où le jour et la nuit se font concurrence, mais Solstice, c’est également le nom qu’a choisi d’adopter un jeune groupe de musiciens. A l’occasion de son travail de maturité, Timothée Becquart s’est réuni avec trois autres membres pour former un groupe vibrant au son d’un style musical particulier: le jazz.

En effet, ce style se réfère à moult sous-genres, et c’est bien cet aspect qui a motivé le jeune collégien à se lancer sur cette voie. «Le jazz, c’est un terme général qui englobe plein d’autres styles musicaux, comme le funk, le free-jazz ou encore le soul jazz… Lorsqu’on nous demande ce que l’on joue, je préfère dire que notre groupe se prête à un «jazz alternatif», car on aime mélanger la samba, le rock ou bien la bossa-nova», déclare Timothée Becquart. Quant à ses sources d’inspiration, le quatuor a pour modèles des musiciens aux genres tout aussi variés. Des noms tels que Jards Macalé, Chico Buarque ou encore Roy Hargrove lui tiennent particulièrement à cœur.

« Notre groupe se prête à un «jazz alternatif», car on aime mélanger la samba, le rock ou bien la bossa-nova.»
Timothée Becquart

Derrière les notes du saxophone et de la basse, cachée sous la mélodie de la voix et le rythme de la batterie se trouve avant tout l’envie de partager un moment festif et convivial. «Miles Davis qualifiait souvent le jazz de musique sociale. On retrouve cette complicité entre les membres du groupe, mais surtout avec le public. Le jazz est un genre musical que l’on entend la plupart du temps dans des bars ou des cafés, de ce fait, il doit régner une ambiance agréable pour que les personnes se sentent à l’aise», explique le saxophoniste. Finalement, c’est un véritable dialogue qui s’installe entre les musiciens et les auditeurs.

«Le but serait de s’orienter vers des compositions plus personnelles.»
Timothée Becquart

Si le quartet n’en est encore qu’à ses débuts, celui-ci compte bien continuer à faire vivre le jazz au-delà de son entourage. Un objectif: composer son propre album et participer à des festivals. «On a fait beaucoup de reprises de samba et de salsa, mais le but serait de s’orienter vers des compositions plus personnelles», confie Timothée Becquart. Solstice n’est donc pas près de disparaître…

 

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