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«Rapper sans jouer au gangster»

A 21 ans, Oskurt rappe avec bienveillance et authenticité son rapport à la foi et à l’humain.


Miriam Gfeller

Miriam Gfeller

20 août 2022 à 17:32

Temps de lecture : 1 min

Coup de coeur» Oscar Samuel Kadishi, surnommé Oskurt, compose de la musique depuis ses 11 ans. A l’époque, il n’ose pas encore écrire ses propres textes. C’est à la suite d’un concert devant son lycée, durant lequel tout le monde se met à danser, que les choses changent. «Quand j’ai vu que je pouvais faire vibrer les gens avec des raps connus, je me suis dit que je n’avais plus d’excuses pour ne pas écrire mes propres sons», explique-t-il.

Depuis, le Fribourgeois de 21 ans rappe avec authenticité au sujet de sa foi, de l’humain, de «L’Homme avec un grand H» comme il le dit dans son dernier clip. Le contenu de sa musique s’éloigne du cliché de violence et de sexe qu’on peut trouver dans ce style de musique. «Je veux que les jeunes autour de moi puissent rapper sans jouer au gangster, sans glorifier le mal, mais puissent être eux-mêmes», raconte-t-il. Il met l’accent sur l’importance d’évoluer en tant qu’humain, de s’améliorer chaque jour, de se rapprocher de sa spiritualité. Il précise: «J’ai grandi dans une éducation religieuse, donc je suis sensible à ce qui touche à la foi en Dieu.»

Baigné dans la culture américaine depuis petit, originaire de la République démocratique du Congo et ayant grandi à Fribourg, il se démarque aussi par le trilinguisme de ses paroles. Au fil de son évolution en tant qu’artiste, le français et le lingala (langue parlée en République démocratique du Congo) se sont mis à traverser ses textes majoritairement écrits en anglais.

« C’est incroyable de prendre conscience de l’impact que la musique peut avoir sur les gens. »

Repéré à un showcase à Fribourg par Elie Lupembe, fondateur de LBS Music, Oskurt travaille actuellement avec son label, qui soutient des artistes romands. Cela lui permet de partager sa musique sur différentes plateformes de streaming, de créer des clips sur Youtube et de faire quelques concerts. «L’interaction avec le public est très importante pour moi, c’est incroyable de prendre conscience de l’impact que la musique peut avoir sur les gens», sourit-il. En association avec LBS Music, il a également pu rendre public Warm up II, son deuxième son, en juillet de cette année. Et à l’avenir? «Je travaille déjà sur des projets, mais je ne veux pas en dire trop», confie-t-il en riant.

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